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Clémentine Autain se justifie après son tweet en hébreu sur Meyer Habib

La députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain sur le plateau de France 2 jeudi 2 février (illustration)
EMMANUEL DUNAND / AFP La députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain sur le plateau de France 2 jeudi 2 février (illustration)

POLITIQUE - Un commentaire ironique qui passe mal. Ce vendredi 3 février, le député de la 8e circonscription des Français de l’étranger Meyer Habib a perdu son siège au Palais Bourbon, après l’annulation de sa victoire aux élections législatives.

Le Conseil constitutionnel a en effet invalidé le scrutin, dénonçant des « irrégularités » et des « manœuvres » commises dans le camp de l’élu franco israélien. Une nouvelle accueillie avec satisfaction par Clémentine Autain. « Mazal Tov », a-t-elle ironisé sur Twitter, en reprenant la célèbre formule utilisée en guise de félicitations dans la communauté juive.

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Tweet supprimé

Dans la foulée, de très nombreux internautes ont accusé la députée de Seine-Saint-Denis de flirter (voire de donner) dans l’antisémitisme. Reproche souvent fait à la France insoumise. Face à cette avalanche de commentaires (plus de 1 000 réactions en moins de deux heures au moment de la rédaction de cet article), Clémentine Autain a rapidement rectifié le tir.

Capture des tweets publiés par Clémentine Autain
Le HuffPost / Twitter Capture des tweets publiés par Clémentine Autain

« Même si Meyer Habib ne parle que d’Israël et pour éviter que les mauvais esprits ne s’échauffent, je le dis dans toutes les langues de la 8e circonscription », a ajouté l’élue LFI, en s’exprimant en italien, en grec, en turc et en persan. Dans une troisième publication, la députée de Seine-Saint-Denis annonce avoir supprimé ses deux précédents tweets. « Mon propos a heurté certains d’entre vous de bonne foi. Je préfère retirer mon tweet et éviter toute polémique inutile », a-t-elle conclu.

En creux, Clémentine Autain, qui est vice-présidente du groupe d’amitié France Israël à l’Assemblée nationale, voulait souligner que l’élu apparenté LR est un défenseur zélé du pouvoir israélien dans l’Hexagone. Il est vrai que l’homme ne cache pas sa proximité avec Benjamin Netanyahou, au point de parler de lui comme d’un « frère » et de s’opposer à certaines positions diplomatiques françaises sur des questions touchant Israël.

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Ironie du sort, l’annulation de son élection intervient alors son ami, le Premier ministre israélien, est en visite diplomatique en France.

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