Clément Turpin critiqué après Lyon-Nice : le directeur technique de l’arbitrage reconnaît une erreur pendant le match

Clinton Mata et Evann Guessand à la lutte lors de Lyon-Nice en Ligue 1, le 16 février 2024.
JEFF PACHOUD / AFP Clinton Mata et Evann Guessand à la lutte lors de Lyon-Nice en Ligue 1, le 16 février 2024.

LIGUE 1 - Le match de Ligue 1 Lyon-Nice avait fait beaucoup parler vendredi soir, en raison de plusieurs situations défavorables aux Niçois, qui auraient pu amener l’arbitre Clément Turpin à leur accorder trois penalties. Le président de l’OGC Nice avait passé un rare coup de gueule après la rencontre en direct sur Prime Video, avant d’en remettre une couche face aux journalistes en zone mixte.

« M. Turpin est peut-être intouchable et on ne peut pas discuter ses décisions. Quand je veux lui parler et il me répond “vous ne me touchez pas et ne me montrez pas du doigt”, il doit redescendre », avait-il notamment lancé, excédé.

Vingt-quatre heures plus tard, Stéphane Lannoy, le directeur technique de l’arbitrage, a livré quelques explications après cette rencontre particulièrement houleuse, chose que s’est refusé à faire Clément Turpin.

En charge du secteur professionnel, Stéphane Lannoy a ainsi reconnu auprès de Nice-Matin que la faute du Lyonnais Tagliafico à la 82e minute, la situation la plus commentée après coup, « était une situation de penalty ».

Main et coup de coude

« Un peu gêné (...) par son positionnement sur le terrain, (Clément Turpin) n’est pas idéalement placé et considère que le (joueur) niçois (Jordan Lotomba, NDLR) est le premier à déséquilibrer Tagliafico », explique Stéphane Lannoy, qui a arbitré en Ligue 1 pendant 15 ans. « Or, le défenseur lyonnais attrape dès le début de l’action le maillot de son adversaire, c’est clair sur les images. Et ensuite, il le déséquilibre en tirant sur le maillot, en prime un contact avec les pieds. Pour moi, c’est une situation de penalty. Il aurait été préférable que l’assistance vidéo appelle Clément Turpin. »

« Moi, en ma qualité de directeur technique de l’arbitrage, j’attends que l’assistant intervienne et propose les images à l’arbitre. C’est ce qui aurait dû être fait vendredi soir », appuie-t-il.

Menés 1-0 depuis le milieu de la première période, les joueurs niçois auraient eu une bonne occasion d’égaliser avec ce penalty. Ils ont fini par s’incliner (1-0).

Par ailleurs, toujours dans Nice-Matin, le directeur technique de l’arbitrage s’est montré catégorique sur les deux premières situations dans la surface de réparation qui ont aussi fait polémique en première mi-temps : il n’y avait pas penalty.

Sur la main du Lyonnais Maxence Caqueret, « c’est une situation de main dans une position du corps totalement naturelle, avec l’élément supplémentaire que le ballon est dévié par un partenaire », explique l’ancien arbitre.

Quant au coup de coude du Lyonnais Duje Caleta-Car sur le Niçois Evann Guessand, selon Stépahne Lannoy, « le défenseur percute le Niçois au niveau de la poitrine avec l’avant-bras, dans un sport de contact par nature. Partant de ce principe, on ne peut absolument pas considérer au regard du protocole qu’il s’agit d’une erreur manifeste » de l’arbitre de champ, ce pourquoi la VAR ne s’est pas manifestée.

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