“Citi Bike Boyz”, une ode aux vélos en libre service

C’est par une claire matinée de décembre que Jeremy Rellosa, journaliste écrivant pour Curbed, a fait la rencontre de Jerome Peel. Tous deux munis d’un vélo électrique en libre service, ils arpentent les rues de New York. Comme si de rien n’était, le trentenaire s’élance d’une rampe et survole trois personnes. Ces derniers sont des admirateurs, relate Rellosa. Pourquoi un tel engouement autour de sa figure ? Sûrement parce qu’il est le visage de Citi Bike Boyz.

Un passionné de BMX

Le jeune homme de 32 ans, originaire de West Palm Beach, en Floride, a grandi en faisant du vélo tout-terrain, ce qui explique son obsession pour les disciplines cyclistes. “J’ai une confiance folle en moi depuis que je fais du dirt bike. Lorsque vous faites des sauts de 18 ou 20 mètres, un bond de 3 mètres vous semble vraiment petit, explique-t-il à Curbed. On a presque l’impression que rien ne peut déraper.”

Son histoire d’amour avec les Vélib’ new-yorkais commence en 2013, lors du lancement de Citi Bike (l’entreprise privée gestionnaire est détenue par Lyft, géant du VTC). Jerome Peel est un passionné de BMX, et à cette époque il décèle le potentiel de ces vélos. Dix ans après, ses aventures à bord de ses nouveaux joujoux rassemblent plus de 91 000 personnes sur Instagram. Son compte est devenu très populaire chez les skateurs et cyclistes.

À ses côtés, “les Boyz ne sont pas tant une tribu figée qu’un groupe à géométrie variable qui roule avec lui sur des Citi Bike. Mais c’est Peel qui est aux commandes”, ajoute le média spécialisé en culture urbaine du groupe Vox.

Le journaliste précise également qu’en 2022, au plus fort de sa notoriété, Jerome Peel a réalisé des cascades avec des vloggers connus, comme Casey Neistat, un YouTubeur qui compte 12,5 millions d’adeptes, et Terry Barentsen, un réalisateur et cycliste vivant à Brooklyn.

“Le moyen le plus cool d’arpenter la métropole”

Au cœur du projet de Jerome Peel se trouve un amour sincère pour les Citi Bike. “Les gens nous envoient des vidéos d’eux en train de jeter un vélo d’un pont ou de détruire une bécane”, raconte le trentenaire à Curbed. “Et nous, on répond que c’est pas cool. C’est bête car je suis un amoureux du vélo. Ça me passionne.”

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