Cisjordanie: la question de la neutralité de l'Unrwa, vue depuis le camp de réfugiés d'Aïda

Dans le camp de réfugiés d'Aïda, près de Bethléem, en Cisjordanie occupée, un camp de l'Unrwa suit de très près la polémique qui menace l'agence onusienne, pointée du doigt pour des problèmes de neutralité.

Avec nos envoyés spéciaux à Aida, Nicolas Falez et Nicolas Benita

L’entrée du camp de réfugiés d’Aida à Bethléem est surmonté d’une énorme sculpture de métal rouillé représentant une clé, le symbole de l’exil des réfugiés palestiniens et du droit au retour qu’ils revendiquent.

Environ 8 000 réfugiés vivent dans ces ruelles étroites, Ibrahim Abu Srur est l’un d’entre eux et il est aussi un employé de l’Unrwa. Il a suivi la remise du rapport d’enquête qui préconise d’améliorer la neutralité de l’Unrwa mais qui souligne aussi qu’Israël n’a pas fourni de preuve de l’implication d’employés de l’agence dans les attaques du 7 octobre dernier.

Nous sommes convaincus à 100% qu’aucun de nos collègues n’a participé au 7 octobre et les Israéliens n’ont communiqué aucune preuve. Nos équipes connaissent notre règlement, ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Je suis un Palestinien, je suis un réfugié, je vis dans un camp. Je connais les sentiments des réfugiés et pourtant, je travaille dans une absolue neutralité. Et cette neutralité, nous la respectons dans notre travail.


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