Cinq élus CGT de Goodyear libres après une garde à vue à Amiens

Devant le site du groupe à Amiens, le 5 décembre 2013 lors d'une manifestation.

Les syndicalistes avaient été placés en garde à vue mercredi dans le cadre d'une enquête pour violences, dégradations et menaces. Parmi eux, Mickaël Wamen, leader du combat des salariés d'Amiens-Nord contre la fermeture de leur usine, finalement annoncée en janvier 2013.

Quatre élus de la CGT Goodyear Amiens-Nord, interpellés mercredi matin dans le cadre d’une enquête pour violences, dégradations et menaces, sont ressortis libres jeudi soir après 38H de garde à vue, a-t-on appris de source syndicale. «On a été relâchés (jeudi) en début de soirée sans convocation. Je n’irai pas en prison», a déclaré Mickaël Wamen, leader de la lutte des salariés de Goodyear Amiens-Nord contre la fermeture de leur usine, finalement annoncée en janvier 2013. Il avait été placé en garde à vue mercredi avec quatre autres élus CGT dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par un juge d’instruction sur plainte avec constitution de partie civile de la CFE-CGC, avait expliqué le parquet d’Amiens. L’un d’entre eux avait été laissé libre dès mercredi.

Cinq élus de la CGT Goodyear Amiens-Nord ont été placés en garde à vue, mercredi matin, dans le cadre d’une enquête pour violences, dégradations et menaces. Les cinq élus ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par un juge d’instruction sur plainte avec constitution de partie civile, a expliqué le parquet d’Amiens. Parmi les cinq élus CGT, dont un a été laissé libre dès mercredi, se trouve notamment Mickaël Wamen, leader du combat des salariés de Goodyear Amiens-Nord contre la fermeture de leur usine, finalement annoncée en janvier 2013.

Dans un communiqué, la CGT affirme que ces gardes à vue répondent «à la demande du syndicat CFE-CGC». «Nous, on demande que justice soit rendue, mais en aucun cas c’est la CFE-CGC qui met les gens en garde à vue», a réagi Marc Jonet, délégué central CFE-CGC, qui a «appris par la presse les gardes à vue».

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