Cinq raisons d’aller voir l’expo pour enfants d’Invader quand on a plus de 10 ans

L'expo «Hello my game is», autour du travail d'Invader.

Au Musée en herbe, «Hello My Game Is… » s’articule autour des sources d’inspiration et du travail du street artist français.

Le Musée en herbe, qui accueille les visiteurs à partir de 2 ans et demi, propose aux plus jeunes depuis jeudi et jusqu’au 3 septembre d’entrer dans l’univers carré et carrelé du street artist français Invader. L’expo intitulée «Hello My Game Is… » s’articule autour de ses sources d’inspiration et de son travail qui, depuis une vingtaine d’années, envahit de mosaïques les rues de 67 villes du monde. Il n’est cependant pas interdit aux plus âgés d’aller jeter un coup d’œil régressif à cette installation intergénérationnelle, autant destinée aux enfants d’aujourd’hui qu’à ceux des années 70 et 80. Pour au moins cinq (bonnes) raisons.

Parce qu’on n’a pas joué à Pong depuis 1978

Les raquettes bâtons, l’écran noir et blanc, le score en gros chiffres carrés… c’est Pong ! L’alpha et l’oméga du jeu vidéo est ici représenté dans sa version arcade, adapté néanmoins, avec un écran à hauteur d’enfant. L’adulte motivé peut s’agenouiller pour retrouver des sensations perdues depuis des dizaines d’années, et renouer avec son lift tout en verticalité. A côté, des bornes Break Out, Pac Man, Tétris évidemment, et… Galaxian. La société Taïto, à laquelle appartiennent les droits du jeu Space Invaders n’a en effet pas souhaité être associée à l’exposition du street artist, avec qui elle entretient des relations ambiguës. Et le nostalgique doit donc se contenter de l’ersatz produit par Namco.

Parce qu’on aime le street art mondial

La salle suivante offre un tout autre panorama de l’œuvre d’Invader en replaçant ses pièces de carrelage dans leur contexte. A l’aide d’une console spécialement construite par le designer français Ora-ïto, une mosaïque s’affiche au hasard des touches, grandeur nature et in situ, de Hongkong à New York en passant par Monbassa ou l’ISS, autant de lieux matérialisés sur une map qui fait face aux «alias» (deuxième exemplaire officiel), permettant (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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