Le CHU de Reims lance une « nouvelle procédure » en vue d’un arrêt des traitements de Vincent Lambert

Le CHU de Reims lance une « nouvelle procédure » en vue d’un arrêt des traitements de Vincent Lambert

La décision annoncée mercredi 15 juillet par le CHU de Reims n’aura satisfait personne. Dans un communiqué publié en fin d’après-midi, l’établissement a annoncé avoir « engagé une nouvelle procédure en vue d’une éventuelle décision d’arrêt des traitements » de Vincent Lambert, ce patient tétraplégique en état neurovégétatif sur le sort duquel sa famille se déchire. Tout au long de la journée, la docteure Daniela Simon, la chef du service où il est hospitalisé, avait successivement reçu son épouse, son neveu, ses frères et sœurs et ses parents pour les informer de ce choix, rendu de nouveau possible par l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) le 5 juin.

Une réunion collégiale devrait prochainement avoir lieu à Reims avec l’ensemble de l’équipe soignante et des « médecins consultants » qui émettront un « avis motivé » sur une décision d’arrêt ou non des traitements. « Une fois cet avis émis, une décision médicale sera prise, et la famille en sera informée », précise l’hôpital, qui cherche à sécuriser juridiquement sa future décision face aux recours devant la justice administrative qui devraient être déposés par les parents Lambert. La date de la réunion collégiale n’a pas été précisée par le CHU mais celle-ci pourrait se tenir très rapidement, sans doute dès le début de la semaine prochaine, selon les informations du Monde.

« Un message politique »

A la sortie de l’entretien, Viviane Lambert, la mère de Vincent Lambert, désireuse d’obtenir de nouvelles expertises neurologiques et orthophoniques, a lancé un ultimatum à la Dre Simon. Elle lui a laissé jusqu’au jeudi 16 juillet à midi pour se « dessaisir » de ce dossier. Elle s’est déclarée prête à « aller devant le tribunal au pénal » et à porter plainte pour maltraitance « si rien ne bouge », selon des propos rapportés par le quotidien L’Union.

Mme Lambert reproche à la Dre Simon son parti pris dans ce dossier, car elle appartenait à l’équipe médicale qui avait déjà pris à deux reprises la décision (...) Lire la suite sur lemonde.fr

Affaire Vincent Lambert : un pas vers l’arrêt des traitements
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