Chrysoula Zacharopoulou : visite à Washington

Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d'État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux.  - Credit:NICOLAS GUYONNET / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d'État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux. - Credit:NICOLAS GUYONNET / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

À Washington, en ce vendredi 14 avril, il fait une trentaine de degrés. Une fanfare emprunte une rue de l'université Howard, précédée de majorettes. Il y a des ballons bleus, blancs et rouges, des stands de tee-shirts. Le long de la pelouse centrale, un homme explique à un groupe où se trouve le Starbucks. C'est le Accepted Students Day », jour où les étudiants qui ont réussi l'examen d'entrée visitent l'université pour faire leur choix. Howard, fondée en 1867, est surnommée la « Harvard noire ». Parmi ses diplômés célèbres figurent Thurgood Marshall, premier juge noir de la Cour suprême, Toni Morrison, autrice de renommée mondiale multiprimée, ou encore Kamala Harris, la vice-présidente de Joe Biden.

Dans une salle de la bibliothèque des Fondateurs, bâtiment de style géorgien en briques rouges surmonté de son célèbre clocher, quelques étudiants attendent. Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, doit s'entretenir avec eux. Elle est à Washington en amont du sommet pour un « Nouveau Pacte financier mondial », qui se tiendra en juin à Paris, avant la COP28. Et veut en profiter pour expliquer la relation entre la France et l'Afrique aux étudiants d'une université qui a la particularité d'offrir un cursus détaillé sur le continent africain. Ici, le militantisme est une tradition. La France est vue comme une puissance coloniale et esclavagiste. Le débat s'annonce animé.

Fascination [...] Lire la suite