Christine Kelly qualifiée de "servante", les internautes s'indignent

Christine Kelly qualifiée de "servante", les internautes s'indignent

Dans un édito réalisé pour son émission Arrêt sur images, le journaliste Daniel Schneidermann a analysé la réaction de Christine Kelly lors d’une intervention d’Éric Zemmour sur la question de quotas aux Oscars, avec des mots qui ont littéralement choqué Twitter.

Des mots qui ont choqué la toile. Mercredi, sur le plateau de la chaîne CNews, Éric Zemmour s’est adonné à une critique contre l’académie des Oscars, qui a choisi d’imposer des critères de minorités à partir de 2024 pour mieux représenter la société à l’écran. Alors que le chroniqueur phare de la chaîne de Bolloré évoque une “obsession de la race” et que l’émission présentée par Christine Kelly décrit des “Oscars otages des minorités”, le journaliste Daniel Schneidermann a décidé, pour son émission Arrêt sur images, de réaliser son édito du jour pour critiquer “le zemmourisme” et le rôle de la présentatrice de l’émission.

Titré “Zemmour et sa servante”, cet éditorial charge le chroniqueur décrit comme “un robinet à audience” et comme un “Maître”, et s’exaspère du rôle de Christine Kelly qui est restée “muette” et a “assisté à sa propre humiliation et à la mise en évidence de sa fonction d’alibi”.

Une prise de position qui a littéralement choqué une partie de la twittosphère, qui estime que le terme “servante” employé par le journaliste, qui écrit également dans Libération, est raciste.

De nombreux internautes ont même fait la comparaison avec l’article de Valeurs Actuelles qui avait représenté la députée insoumise Daniele Obono en esclave.

Twitter s’est donc emparé de l’affaire pour soutenir la présentatrice de CNews.

Cependant d’autres internautes défendent le fondateur d’Arrêt sur images, jugeant que se propos ne sont ni insultants, ni racistes.

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