Christianisme : la cachette des codex byzantins enfin révélée !

Surplombant l’enceinte de la citadelle millénaire de Berat, "la ville aux mille fenêtres" d’Albanie, se dresse l’église Saint-Georges. Ou plutôt ce qu’il en reste, après avoir été ravagée pour devenir le restaurant de l’élite du régime communiste stalinien d’Enver Hoxha, au pouvoir de 1945 à 1985. "Hoxha... destroy" se désole en son sein un vieil homme au sourire édenté. En cette chaude journée de septembre, ce paroissien veille à préserver le peu de fraîcheur que les cloisons de béton renferment. "Codex ?" lui demande-t-on sans espoir. Son regard s’éclaire, il hoche la tête, pointant l’autel : "po [*oui] po po". C’est donc bien là, dans une église aux airs de dinner abandonné, qu’ont sommeillé, pendant près de 1 000 ans, les Codex Purpureus Beratinus, deux des sept codex pourpres. Un trésor de la chrétienté, classés au patrimoine de l’humanité de l’Unesco, et aujourd'hui conservés à Tirana, la capitale. Hitler ne s'y était pas trompé. "Les nazis, lorsqu’ils occupèrent l’Albanie, n’ont formulé que trois exigences : la remise de l’or, celle des listes avec les noms des Juifs, et les deux manuscrits pourpres de Berat", met en perspective Ardian Marashi, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientales.

Ces 610 pages de parchemin des VIe et IXe siècles, contenant des Évangiles, nous viennent tout droit de l’empire byzantin. L’un est écrit en lettres d’or, l’autre en lettres d’argent. Mais tous deux partagent la couleur pourpre, impériale, de leurs (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Mystère : des sculptures de chameaux découvertes, mais personne ne sait qui les a créées !
Des centaines de trésors restent encore à découvrir en France
Le changement climatique serait responsable de la disparition de cette civilisation d’Anatolie
Grosse Bertha, poilus, animaux de guerre...Ces questions que vous vous posez peut-être sur la Première Guerre mondiale !
"Apaches" : un film qui nous plonge dans la guerre des gangs parisiens de la Belle Époque