Choléra à Mayotte : trois premiers cas contractés sur le territoire français confirmés par l’ARS

A Mayotte, trois premiers cas de choléra « autochtones » confirmés ce vendredi 26 avril. (Photo d’illustration : une infirmière administre une dose de vaccin, au Zimbabwe)
JEKESAI NJIKIZANA / AFP A Mayotte, trois premiers cas de choléra « autochtones » confirmés ce vendredi 26 avril. (Photo d’illustration : une infirmière administre une dose de vaccin, au Zimbabwe)

SANTÉ - L’ARS se prépare déjà à un scénario d’épidémie « pour ne pas se retrouver au pied du mur. » Trois premiers cas de choléra « autochtones » ont été identifiés à Mayotte, où dix cas importés avaient été recensés depuis mi-mars chez des migrants en provenance notamment des Comores voisines, a annoncé ce vendredi 26 avril l’Agence régionale de santé.

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Ces cas, les premiers à découler d’une contamination interne au département de l’océan Indien ont été « identifiés dans la commune de Koungou » au nord de Mamoudzou, a précisé Olivier Brahic, directeur général de l’ARS lors d’une conférence de presse, précisant que « le plus probable » était que ces patients aient été contaminés par « une personne malade (qui) ne s’est pas présentée au Samu ».

Les infections concernent un homme, d’une femme et d’un bébé venant de trois foyers différents, rapporte Outre-mer La Première. Après avoir été hospitalisés, ils sont en bonne santé.

« Nous devons suivre de près cette situation, nous sommes en train de mettre en place des mesures d’identification des contacts, de mise sous antibiotique et nous organisons la vaccination des habitants de cette zone », a ajouté Olivier Brahic.

En parallèle, un centre de dépistage va être ouvert sur place et 20 médecins et infirmiers arriveront en renfort samedi à Mayotte.

Le choléra est une forme aiguë de diarrhée qui peut tuer en quelques heures et se contracte par une bactérie généralement transmise par de l’eau ou de la nourriture contaminées.

L’ARS avait présenté en février un plan de riposte en cas d’introduction de la maladie dans le département ultramarin. Les contrôles sanitaires aux frontières et les interventions de terrain ont été renforcés et un circuit de prise en charge hospitalière sécurisé a été mis en place.

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