Le choix Attal : l’hyperprésidentialisme macronien au défi de l’absence de majorité parlementaire

Le chef de l'exécutif, élu au suffrage universel direct, dispose dans ce cas d'une majorité solide au Parlement pour faire voter les lois correspondant à l'application de son programme. Et si la majorité parlementaire renâcle sur certains sujets, les mécanismes du parlementarisme rationalisé (dont le plus connu est le fameux article 49.3 permettant l'adoption d'une loi sans vote) obligeront les éventuels frondeurs de la majorité présidentielle à se soumettre. On a pensé que les institutions de la Ve République seraient affaiblies le jour où la majorité présidentielle et parlementaire discorderaient.