En Chine, inspection des «smartphones» pour renforcer la lutte contre l’espionnage

Le contenu des appareils électroniques peut désormais être inspecté sans mandat en Chine. C’est ce que permettent les nouvelles règlementations dans le cadre la loi renforcée contre l’espionnage, entrée en vigueur le lundi 1er juillet 2024. Les autorités chinoises, elles, démentent « des allégations scandaleuses ».

Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

Dans le métro, les trains, les ports, les aéroports, la police chinoise a désormais le droit d’inspecter votre smartphone, jeter un coup d’œil sur vos courriels, vos photos, vos vidéos, cela sans mandat et « en cas d’urgence » pour la sécurité nationale, même si, comme souvent en Chine, l’encadrement et la définition du caractère d’urgence restent flous.

« Les contrôles aux entrées et sorties du territoire ont été renforcés. Mais en réalité, la plupart de ceux qui font l’objet d’inspection ne sont généralement pas des gens ordinaires. Ces personnes sont souvent informées par téléphone, avant d’atteindre la douane, qu’elles ne pourront pas partir, explique Lu, un consultant visas dans une agence touristique dans le nord du pays. Et nous nous conseillons à certains groupes, comme ceux qui font leurs études à l'étranger, aux travailleurs expatriés et à ceux qui possèdent plusieurs passeports, de bien répondre aux questions concernant les motifs de leur voyage. »

Applis étrangères interdites en Chine


Lire la suite sur RFI