Chine et Fed au menu du G20 à Ankara

Les grands argentiers et banquiers centraux du G20 réunis pendant deux jours à Ankara en Turquie. Au programme : le ralentissement économique chinois et les intentions de la Fed. Christine Lagarde, la patronne du FMI, a déjà averti que la croissance mondiale en 2015 serait “probablement plus faible” que prévu, soit 3,3% jusqu’ici. Les marchés, en baisse en Asie comme en Europe, et des indicateurs peu reluisants rappellent à quel point l’embellie économique mondiale est vulnérable. “En tant que membre du G20, nous avons promis de prendre des mesures sur plus de 1000 points souligne Cevdet Yilmaz, le vice-Premier ministre turc. Jusqu‘à la fin de l’année 2018, dans l‘économie mondiale, nous imposerons à chaque Etat de prendre des mesures économiques permettant d’obtenir une croisssance de 2%. A ce jour, nous constatons que ce but est atteint dans 30% des pays. Ce qui montre que nous sommes sur la bonne voie. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.” Le G20 ne devrait pas adopter de mesures concrètes, ni appeller spécifiquement la Chine à s’attaquer à ses faiblesses structurelles. La crise des réfugiés, en provenance notamment de la Syrie toute proche, est également au menu des débats à Ankara.