Chilly Gonzales convie Juliette Armanet sur son nouvel album en hommage à la chanson française

Charles Aznavour, les Daft Punk, mais aussi Erik Satie: pour son premier album en français, French Kiss, qui sort ce vendredi, l'artiste et pianiste canadien Chilly Gonzales rend hommage aux piliers de son panthéon, tous côtoyés.

Et pour célèbrer ce patrimoine musical hexagonal, le musicien s'est entouré de nombreuses têtes d'affiche. On y retrouve les artistes Bonnie Banane sur Il Pleut Sur Notre-Dame, Arielle Dombasle sur Wonderfoule ou encore Juliette Armanet sur Piano à Paris.

Collaboration avec Aznavour

Apparu au début des années 2000 avec son bricolage hip-hop/électro Chilly Gonzales a notamment été sollicité comme arrangeur pour Charles Aznavour. Une histoire qu'il raconte dans le titre Gangstavour.

Arrivé en avance le premier jour d'enregistrement et froissé d'attendre à la porte du studio l'arrivée de Chilly Gonzales, l'interprète de La bohème donne rendez-vous le lendemain à 10h00. Et arrivera évidemment à 11h00 en lançant à la cantonade: "Alors, c'était bon le rendez-vous de 10h00 ?".

"Quelque part c'est génial", commente aujourd'hui auprès de l'AFP Chilly Gonzales, qui parle de souvenirs "touchants" avec cette mégastar de la chanson française à l'attitude de "rappeur", même si lui et sa bande "ont été virés après trois semaines: un jour, monsieur Aznavour n'est pas revenu et a refait l'album depuis la première note avec une autre équipe".

Thomas Bangalter et Richard Clayderman

D'autres monuments de la culture française sont cités dans French kiss. On entend ainsi: "Je suis trop fier, de parler la langue de Voltaire/Flaubert, Baudelaire et Bangalter". Thomas Bangalter, c'est la moitié de Daft Punk. Chilly Gonzales avait travaillé sur Random access memories, album du duo casqué, aujourd'hui séparé.

"Je viens de les recroiser, ils ont fait une série de vidéos pour les 10 ans de 'Random...', je leur ai dit 'mais vous êtes très actifs maintenant que c'est fini'", s'amuse le chanteur.

L'artiste rend également hommage au pianiste Erik Satie et dédie aussi une chanson au musicien Richard Clayderman en lui cédant le clavier sur le titre Richard et moi, avant-dernier morceau de l'album.

Article original publié sur BFMTV.com