Le chiffre du jour. Le cours de l’or dopé par la crise du Covid-19

Le précédent record n’aura tenu que quelques jours. Mardi 4 août, le prix de l’once d’or a franchi un cap symbolique, nourri, entre autres, par la dévalorisation du dollar.

Vous avez dit valeur refuge ? Depuis le début de la crise du coronavirus, la ruée vers l’or ne faiblit pas. Résultat : les prix volent de record en record – ils ont progressé de plus de 30 % depuis le début de l’année. Et mardi 4 août, en cours de séance, le cours du métal précieux a franchi la barre symbolique des 2 000 dollars l’once (environ 31 grammes).

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Lorsque les taux d’intérêt sont élevés, l’or n’est pas très intéressant : contrairement aux obligations d’État, en principe tout aussi sûres, il ne rapporte rien. Mais les politiques monétaires très accommodantes menées par les banques centrales afin de financer les plans de relance se traduisent par une forte baisse des taux. Et lorsque sur les marchés obligataires, les rendements réels sont négatifs, comme aujourd’hui, le métal précieux devient plus attractif.

“Les investisseurs achètent aussi de l’or parce qu’ils pensent qu’il gardera sa valeur si les actions chutent de nouveau”, explique le Wall Street Journal, qui évoque également un autre facteur : “La dépréciation du dollar.” La chute de l’activité économique aux États-Unis, dont témoigne la contraction de 30 % du PIB au deuxième trimestre, a fait plonger le billet vert, qui vaut actuellement 0,85 euro, par exemple. Comme le prix de l’or est libellé en dollars, les acheteurs étrangers déboursent moins de leur monnaie nationale pour en acheter, précise le quotidien américain.

La foi des investisseurs faiblit

“Parmi les gens

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