Chez les Verts, la primaire de l'amour

Karima Delli et Yannick Jadot, ce mardi soir.

Mardi soir, on a retrouvé les quatre candidats écolos à la primaire. Ils se sont pointés à la télé (Public Sénat – LCP) pour le premier débat. Une deuxième manche entre Cécile Duflot, Michèle Rivasi, Karima Delli et Yannick Jadot aura lieu le 6 octobre sur BFMTV. Sur les visages, une certaine pression s’affiche. Très vite, la vérité remonte une nouvelle fois : sur le fond, pas de grandes différences. Renouvellement démocratique, répartition des richesses, temps de travail, transition énergétique, combat contre la malbouffe… Tout le monde est (presque) d’accord. A certains moments, on s’est demandé : «Mais pourquoi ils font une primaire ?» La différence est ailleurs. C’est la représentation de l’écologie politique qui est au centre du jeu.

Du coup, les candidats se parlent sans se bousculer et étalent leur parcours. Parfois, certaines attaques fusent. Mais rien de fou. Les écolos offrent un nouveau type de primaire. Celle de «l’amour». Après les derniers mois compliqués du parti et les départs en cascade, ils ne prennent plus le risque d’exploser sous les projecteurs et les rires des anciens potes de gauche. Ils restent dans leur couloir et parlent du «fond». Ça fait bien. Car chez les Verts, le fond ce n’est ni les Gaullois ni le burkini. L’autre point positif ? Trois candidats sur quatre sont des candidates. Une petite leçon pour tous les autres partis (un coup d’œil sur ma droite) : ceux qui prétendent défendre l’égalité femmes-hommes afin de taper sur l’islam.

La photo verte est belle mais on ne s’enflamme pas. La primaire EE-LV ne va pas bousculer le monde. Le parti compte ses sous, galère après les signatures pour postuler à l’Elysée et ne décolle pas du sol dans les sondages. Mais elle peut être utile. La droite et les socialistes devraient tendre une oreille et prendre des notes. Ça évitera de dire des bêtises, comme celle récemment prononcée par un candidat à la primaire de la droite : «On a fait une conférence sur le climat. On parle beaucoup de dérèglement (...)

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