Chevaux mutilés : Denormandie assure que l'enquête "avance" et "est prise très au sérieux"

Invité ce lundi sur le plateau de BFMTV-RMC, Julien Denormandie a assuré qu'aucune piste n'est écartée dans la série de mutilations d'équidés, qui se sont multipliées ces dernières semaines en France.

"Justice sera faite". Voilà le message qu'a tenu à faire passer ce lundi Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, face à la multiplication des actes de mutilations sur des chevaux, poneys, juments et ânes, qui relèvent "d'une incroyable barbarie, d'une incroyable cruauté".

"L'enquête avance et est prise très au sérieux. Aucune piste n'est écartée", a assuré le jeune ministre sur BFMTV-RMC. "Il s'agit de personnes qui viennent couper une oreille d'un poney, d'une jument, enlever un œil, arracher les parties génitales, vider de son sang l'animal et ils repartent sans comprendre l'objectif de leur acte", a-t-il décrit.

Il a assuré avoir mobilisé, avec le ministère de l'Intérieur et le garde des Sceaux, "beaucoup de moyens d'enquête, de la gendarmerie et de la police nationale".

"Beaucoup de ressemblances entre les actes"

"Plus de 30 actes de cruauté" ont été commis, a indiqué Julien Denormandie, répartis sur une quinzaine de départements. S'il a souligné ne pas pouvoir "entrer dans les détails" des enquêtes, deux possibilités existent à ce jour. Il s'agit soit d'un groupe organisé qui commet ces attaques, soit de groupes d'individus qui "par mimétisme" les réaliseraient.

"Ce qui est sûr c'est qu'il y a beaucoup de ressemblances entre les actes. À chaque fois, ce sont les mêmes mutilations qui sont opérées", a-t-il relevé.

Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a martelé vouloir "prévenir" ces attaques, retrouver les coupables et mettre fin le plus rapidement possible à cette "terreur".

Article original publié sur BFMTV.com

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