Chevaline : la garde à vue de l'ex-policier levée

L'entrée de Chevaline (Haute Savoie) le 18 février 2014, date à laquelle un ancien policier municipal de 48 ans a été mis en garde à vue dans l'enquête sur le quadruple meurtre intervenu dans ce village en 2012.

Aucune charge n'a été retenue contre lui dans l'affaire de la tuerie. En revanche, sa garde à vue va reprendre pour «trafic d'armes».

La garde à vue de l’ex-policier a été levée vendredi dans le cadre de l’enquête sur le quadruple meurtre de Chevaline (Haute-Savoie), aucune charge n’ayant été retenue à son encontre, mais va reprendre pour trafic d’armes, a annoncé le parquet.

La garde à vue de cet homme «sera reprise (...) dans le cadre d’un commerce illicite d’armes de guerre et de munitions révélé lors des perquisitions réalisées par les enquêteurs, activité illicite commise de surcroît en bande organisée», a précisé le procureur d’Annecy, Éric Maillaud, dans un communiqué.

L’ancien policier municipal de Menthon-Saint-Bernard, collectionneur d’armes de la Seconde guerre mondiale, «devrait être déféré au parquet à l’issue de sa garde à vue et une information judiciaire sera ouverte afin de poursuivre l’enquête sur ces faits de trafic d’armes», a ajouté le procureur. La garde à vue du suspect, interpellé mardi, ne peut être prolongée au-delà de 96 heures, soit jusqu’à samedi à 10 heures.

Dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Chevaline, les auditions et les perquisitions menées depuis mardi «n’ont pas permis d’établir de lien direct entre le drame du 5 septembre 2012 et cet homme, amateur d’armes de guerre, présentant une forte ressemblance avec le portrait-robot» d’un motard «qui se trouvait dans un secteur géographique proche du lieu des faits lors de leur commission», rappelle le procureur.

«L’arme du crime n’a pas été retrouvée, ni le casque figurant sur le portrait-robot, ni la moto décrite par plusieurs témoins et recherchée par les enquêteurs. L’enquête se poursuit donc activement», ajoute-t-il. L’ancien policier municipal «conteste toute participation» à la tuerie, avait affirmé jeudi son avocat Me Marc Dufour, «il dit qu’il n’est pour rien dans l’affaire (...) et qu’il n’a pas fréquenté les lieux (du crime) ce jour-là».

Le 5 septembre 2012, Saad (...)

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