Tous les chemins du garage (rock) mènent à Binic

Le groupe rock australien SixFtHick

Retour sur l'inspirateur de la bande-son du Binic Folk Blues Festival, qui se tient du 28 au 30 juillet, avec Sébastien Blanchais, créateur du label Beast Records et coprogrammateur de l'événement.

Incontournable pour les accros de la scène indé, tendance garage rock, le Binic Folks Blues Festival tient sa 9e édition ce vendredi et jusqu’à dimanche. Toujours articulé autour d’idées phares, façon 3G: gratuité, grisant (3 scènes en centre-ville de cette magnifique station balnéaire des Côtes d’Armor) et garantit 100% découverte. L’occasion de revenir sur la programmation de ce festival singulier, avec Sébastien Blanchais, coprogrammateur et disquaire à Rennes (Rockin' Bones), chanteur (Born in Flames, Dead Horse Problem, Head On…), et fondateur-directeur-artistisque de Beast Records. Un label qui, depuis sa création en 2003, comptabilise 169 productions de disques et 623 concerts depuis 2008. Et que Sébastien Blanchais fait tourner avec Romain, bassiste (Head On), travail de l’ombre pour Beast (tout l’administratif) et poseur de lumière (webmastering, artwork de pochettes et d’affiches).

Pourquoi Beast a-t-il nourri une love story avec le Binic folk blues festival, la vitrine de votre label, au point qu’il y co-programme près de la moitié des artistes présents?

Un concert chez Ludovic Lorre (cofondateur et coprogrammateur du festival) avec Dead Horse Problem, une after chez lui, une photo de Harry Crews (mon auteur préféré) sur ses murs, l’intégrale des bluesmen du catalogue de Fat Possum dans sa discothèque, une nuit à fumer et à boire, une envie de faire des choses ensemble et l’ossature d’un festival qui se profile au petit matin.

Qu’est ce qui fait de ce festival un objet musical non identifié dans le paysage actuel des festivals?

La majorité des festivals propose toujours la même chose. La plupart des programmateurs n’ont même pas 500 disques chez eux. Or, comme le dit Nick Hornby dans High Fidelity, tu ne peux pas faire confiance à un mec qui a (...)

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