Ces chefs-d'oeuvre oubliés dans nos greniers

L’icône religieuse, présumée sans valeur, était accrochée entre le salon et la cuisine. Lors d’un inventaire pour vider la demeure d’un Compiégnois, en 2019, un expert a identifié un Cimabue, peint vers 1280 par le maître de la pré-Renaissance italienne. Finalement, cette « croûte » trouve preneur aux enchères à 24 millions d’euros !

« Des trésors, j’en découvre au moins un chaque année, avance Alexis Maréchal, expert en tableaux et objets d’art, et fondateur du cabinet Artexpertise.fr. Mais tous ne valent pas des millions… » Parmi ses trouvailles, un tableau sans protection, posé à même le sol et recouvert de poussière et de farine de blé dans une grange bourguignonne : en fait un Jacques Majorelle, adjugé ensuite à 300 000 euros ! Vu leur valeur, les tableaux font régulièrement les gros titres. En 2014, c’est un Caravage (maître italien du XVIe siècle) qui a été découvert dans le grenier d’une maison près de Toulouse, alors que les occupants réparaient une fuite ! Il a été cédé pour un prix confidentiel, a priori au-delà des 30 millions d’euros. A Auray (Morbihan), une scène de chasse de Raden Saleh (artiste et prince indonésien du XIXe siècle) dormait dans une cave. Les propriétaires n’aimaient pas ce tableau… vendu 7,2 millions d’euros en 2018 ! L’année précédente, en Vendée, une septuagénaire, se débarrassant de quelques vieilleries, fait expertiser une toile offerte par sa grand-mère dans les années 1950 : c’est en réalité une oeuvre des frères Le Nain (XVIIe siècle), adjugée (...)

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