La chaussure portugaise a “le monde à ses pieds”

Une paire de jambes féminines juchées sur de hauts talons blancs, sur un fond bleu givré. Par cette une, le Notícias Magazine annonce en titre cette semaine que la chaussure portugaise a désormais “le monde à ses pieds”. Les figures et les entreprises qui la placent à l’avant-garde, mais aussi les célébrités qui ont succombé à son charme et à sa qualité, font l’objet d’un numéro spécial dans le supplément du Jornal de Notícias et du Diário de Notícias.

Dès le sommaire, l’accent est mis sur “l’esprit de conquête” des entrepreneurs portugais et sur l’internationalisation des chaussures made in Portugal, écoulées à 76 millions de paires l’an passé, pour une valeur de 2 milliards d’euros, soit 20 % de plus qu’en 2021 :

“L’industrie de la chaussure est l’un des meilleurs exemples d’affirmation portugaise dans le monde. C’est une odyssée qui a commencé avec peu de moyens et qui, au cours des dernières décennies, est devenue un solide pilier de l’économie nationale – nous exportons actuellement 98 % de notre production dans plus de 170 pays – grâce à l’audace et à l’ambition de quelques-uns et au travail acharné de beaucoup d’autres.”

Douzième exportateur mondial

Au détour de reportages à Felgueiras et à São João da Madeira, les deux “capitales de la chaussure” et d’une industrie concentrée principalement dans le nord du pays, autour de Porto, le Notícias Magazine relaie “une bonne nouvelle officialisée il y a deux mois” : “Le Portugal a dépassé Hong Kong, pour devenir le douzième exportateur mondial de chaussures, et le prix moyen des chaussures portugaises a augmenté de 11 %.”

Aussi cette industrie vient-elle de décider d’investir 140 millions d’euros, avec l’ambition de devenir “la plus moderne et la plus durable du monde”, rapporte l’hebdomadaire :

“Le secteur investit des millions, rêve grand, aspire à être aux avant-postes. Et il prouve que l’avenir est aussi au Portugal. Des entreprises créent des machines supertechnologiques capables de concurrencer le marché asiatique, d’autres, comme Aloft, utilisent des déchets de toutes les industries pour les semelles, recyclent des chaussures entières, robotisent les lignes de production. Des produits 100 % écologiques sortent déjà des usines et de nombreux autres sont en préparation. L’industrie la plus sexy d’Europe s’est développée et ne veut pas s’arrêter.”

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