Chars lourds en Ukraine : la décision de Berlin de temporiser ne fait pas l'unanimité

Alors que les Occidentaux ne sont pas encore parvenus à un accord sur la livraison de chars lourds à l’Ukraine, sur le terrain, certains soldats ukrainiens s’impatientent. Comme sur la ligne de front à Krasnokhorivka, dans la région de Donetsk, dans l’est du pays.

"Nous avons besoin de plus d'obus et plus de canons, dit l’un d’entre eux. Nous avons suffisamment d'armes de poing et de lance-grenades, mais quelque chose de plus lourd, comme des chars, serait vraiment bien."

En Allemagne, la décision de temporiser ne fait pas l’unanimité au sein même de la coalition, comme l'explique le député du groupe Alliance 90/Les Verts Robin Wagener : "Nos partenaires ont clairement fait savoir qu'ils étaient désormais prêts à livrer des chars de combat. L'Allemagne ne doit pas s'isoler mais se joindre à eux"

De son côté, la Russie affirme avoir mené des opérations offensives dans la région de Zaporijjia, où les combats se sont intensifiés cette semaine.

Le trafiquant d’armes Victor Bout, échangé contre la basketteuse américaine Brittney Griner en décembre dernier, s’est rendu dans cette région aux cotés de représentants politiques russes.