Charline Vanhoenacker veut « s’adapter » à France Inter, après le licenciement de Meurice et les départs en série

Charline Vanhoenacker s’est exprimée après le licenciement de Guillaume Meurice.
France Inter Charline Vanhoenacker s’est exprimée après le licenciement de Guillaume Meurice.

RADIO - Elle a choisi ses mots avec soin. Au lendemain de l’annonce du licenciement de Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker a pris la parole dans un long texte partagé sur les réseaux sociaux, à lire ci-dessous. La journaliste, voix de France Inter depuis de nombreuses saisons, y fait le portrait élogieux de son désormais ancien compère, et tacle par ce biais la décision prise par la direction.

Guillaume Meurice s’adresse à France Inter dans une lettre de rupture, et dénonce la « brutalité » de sa direction

Charline Vanhoenacker a perdu le mardi 11 juin « son complice historique ». La journaliste belge ne cache pas sa déception dans le long message qu’elle a posté sur X (anciennement Twitter)et Instagram. Elle a tout d’abord souligné ce qu’avait apporté Guillaume Meurice à l’antenne de France Inter pendant plus de dix ans. À commencer par le fait qu’il a selon elle « assuré la pluralité » de l’antenne et rempli une « mission de service publique » à travers ses chroniques, mais aussi son micro tendu « aux racistes, aux imposteurs, aux homophobes, aux tocards, aux islamophobes... » permettant de « jeter une lumière rigolarde sur toutes les outrances de la haine. »

Ce faisant, Charline Vanhoenacker remet directement en cause le motif de licenciement de Guillaume Meurice. Ce dernier a en effet été suspendu puis licencié par la direction suite à une chronique dans laquelle il assimilait le Premier ministre israélien à « un nazi sans prépuce ».

Une décision que la patronne de Radio France Sibyle Veil a justifiée en avançant une « déloyauté répétée » de Guillaume Meuriceaprès que ce dernier a répété début mai sa blague à l’antenne sur Benjamin Netanyahu. L’animatrice du Grand Dimanche Soir contrebalance au contraire les propos de Sibyle Veil en arguant que Guillaume Meurice est « l’un des principaux artisans du succès insolent de France Inter » et qu’il a « fait honneur au service public ».

« Ma troupe amputée »

Dans son texte, Charline Vanhoenacker évoque aussi avec émotion ses rapports personnels avec Guillaume Meurice, et sa tristesse de perdre son allié de plus d’une décennie. Et il n’est pas le seul. En effet, comme le mentionne la journaliste et humoriste à la fin de sa prise de parole en évoquant sa «« troupe amputée », d’autres membres de sa « bande » ont décidé de quitter le navire suite à l’annonce du licenciement de Guillaume Meurice.

Aymeric Lompret, pilier du quatuor aux manettes du Grand Dimanche Soir a annoncé sa démission, tout comme l’humoriste et compositrice Giedrė Barauskaitė, et Laélia Véron, linguiste et chercheuse qui intervient dans Le Grand Dimanche Soir depuis 2021. Un phénomène qui dépasse le cadre de la « bande de Charline » puisque dans la foulée, l’humoriste Thomas VDB a lui aussi annoncé qu’il claquait la porte de France Inter.

Charline Vanhoenacker n’a pas suivi le mouvement, pour l’instant, mais comme elle le précise à la toute fin de son message : elle « prend acte » et compte « s’adapter ».

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