Charline Vanhoenacker revient sur la polémique Netanyahu dans « C à Vous » : « Ça nous a beaucoup ébranlés »

Charlien Vanhoenacker sur « C à Vous » le 7 mars 2024.
Capture écran « C à Vous » Charlien Vanhoenacker sur « C à Vous » le 7 mars 2024.

MÉDIAS - Un peu plus de quatre mois après la tempête, Charline Vanhoenacker prend la parole. Invitée sur le plateau de l’émission C à Vous ce jeudi 7 mars, l’humoriste de France Inter est revenue sur la polémique Netanyahu qui a éclaté en octobre dernier.

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« Nous, en tant qu’humoristes, on s’empare des polémiques, on les observe. Et là on s’est retrouvés au milieu d’un truc qui a pris des proportions totalement démesurées », a expliqué Charline Vanhoenacker, productrice de l’émission Le Grand Dimanche soir.

Une référence à la chronique de Guillaume Meurice du 29 octobre dernier. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas venait d’éclater, l’humoriste avait comparé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à « une sorte de nazi sans prépuce ».

Cette sortie lui a valu des accusations d’antisémitisme, des menaces de mort et un avertissement de sa direction. La journaliste belge avait aussi reçu des menaces de morts. Le 19 novembre, elle avait annoncé avoir été « mise au repos » par son médecin en raison de soucis de santé.

« Choquée » par les interrogatoires à la PJ

« On a réussi à surmonter. Ça a été quand même difficile. Je pense qu’on en est sortis plus forts parce qu’on se connaît depuis dix ans, qu’on est amis, qu’on est soudés. Mais ça nous a beaucoup ébranlés », affirme Charline Vanhoenacker quatre mois plus tard. Elle explique aussi avoir « beaucoup débattu dans l’équipe » afin de « rassurer les auditeurs » sur leurs intentions.

Mais ce qui l’a le plus « choquée », c’est qu’elle et Guillaume Meurice ont été interrogés par la police judiciaire. « Et pourtant j’ai subi des pressions de toute part entre une direction et une présidence très inquiète, et à juste titre, de ce qu’il se passait », rappelle Charline Vanhoenacker.

Elle s’inquiète d’avoir été « interrogée pendant 2 heures et quart à la police judiciaire pour une vanne » alors qu’elle avait enchaîné les blagues pendant l’attentat contre Charlie Hebdo sans jamais avoir été pointée du doigt. Et appelle à la vigilance en taclant le plus haut niveau de l’État : « La procédure est inquiétante. L’extrême droite est-elle déjà au pouvoir ? »

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