Charline Vanhoenacker, sans Meurice et Lompret, compare « Le Grand dimanche Soir » à « Koh Lanta »

Charline Vanhoenacker, ici en 2022, a mis Guillaume Meurice au cœur de son émission « Le Grand dimanche Soir » sur France Inter le 19 mai 2024.
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP Charline Vanhoenacker, ici en 2022, a mis Guillaume Meurice au cœur de son émission « Le Grand dimanche Soir » sur France Inter le 19 mai 2024.

MÉDIAS - Absent mais définitivement pas oublié. L’humoriste et animatrice Charline Vanhoenacker a consacré son émission Le Grand dimanche Soir ce dimanche 19 mai à son chroniqueur Guillaume Meurice, toujours suspendu pour avoir répété sa blague sur Benjamin Netanyahou, « sorte de nazi sans prépuce ».

Guillaume Meurice toujours « interdit » d’antenne, la procédure disciplinaire se poursuit

« Cette fois il nous en manque deux, deux membres de la troupe. La procédure disciplinaire envers Guillaume est toujours en cours et en signe de protestation, Aymeric (Lompret) a choisi de rester au bar », a commencé Charline Vanhoenacker, également productrice de l’émission dominicale. Aymeric Lompret avait en effet annoncé deux jours plus tôt qu’il ne serait pas à l’antenne. Son message posté sur Instagram était accompagné d’une photo de lui au bar une pinte de bière.

« Chaque semaine on perd un chroniqueur, c’est devenu Koh Lanta cette émission. Les aventuriers de Radio France ont décidé de vous éliminer. Alors on espère que cette sentence n’est pas irrévocable », a plaisanté l’humoriste, reprenant la phrase culte de l’animateur de la téléréalité de TF1 Denis Brogniart.

« On nous reproche de faire des blagues »

Dans son billet d’introduction, elle a précisé avoir refusé les « renforts » proposés par la direction. « On ne remplace pas un camarade injustement sanctionné, et on ne remplace pas un camarade qui proteste en solidarité. Il y aura donc deux micros éteints ce soir », a-t-elle déclaré. Et de regretter : « On a été embauchés pour faire des blagues et maintenant on nous reproche de faire des blagues. »

La suite de l’émission, qui se déroule en direct et avec un public, a été ponctuée de références à l’affaire Guillaume Meurice. Ce dernier a été écarté de la radio le 2 mai, pour avoir réitéré sa blague sur Benjamin Netanyahou qui avait déjà créé la polémique à l’automne dernier. Ce dimanche à la place de sa chronique, le titre La mauvaise réputation de Georges Brassens a été diffusé. Un titre pas choisi au hasard.

En signe de protestation, Le Grand dimanche Soir n’avait pas été diffusé dimanche dernier. Toute la bande de l’émission avait fait grève, et les antennes de France Inter avaient été perturbées toute la journée.

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