Charline Vanhoenacker maintient « Le Grand Dimanche soir » sur France Inter, mais qui pour l’accompagner ?

Charline Vanhoenacker, ici dans « Le grand dimanche soir » sur France Inter, au mois de mai 2024.
Capture d’écran Dailymotion Charline Vanhoenacker, ici dans « Le grand dimanche soir » sur France Inter, au mois de mai 2024.

MÉDIAS - L’avenir de la bande à Charline est (plus que jamais) en jeu. C’est la productrice elle-même qui le dit sur X (anciennement Twitter) ce mercredi 12 juin, au lendemain du licenciement de Guillaume Meurice, « l’un des principaux artisans du succès insolent de France Inter aujourd’hui ».

Charline Vanhoenacker veut « s’adapter » à France Inter, après le licenciement de Meurice et les départs en série

« Le bouffon congédié, plusieurs de mes camarades ayant démissionné, ma troupe amputée, il faudra encore une fois m’adapter », écrit la cheffe de file du Grand Dimanche soir, émission d’humour qu’elle animait chaque semaine depuis la rentrée dernière aux côtés de son ami suspendu, Juliette Arnaud et Aymeric Lompret.

Depuis l’annonce de la convocation de Guillaume Meurice à une commission de discipline en raison de sa blague sur le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou, une partie des chroniqueurs s’était déjà retirée en guise de protestation, forçant Charline Vanhoenacker à réduire d’une heure la durée de l’émission.

Tandis que la saison doit se terminer à la fin du mois de juin, le prochain numéro du programme aura bien lieu ce dimanche. Mais avec qui ? La plupart de celles et ceux hostiles au licenciement de leur collègue ont annoncé quitter pour de bon l’antenne de France Inter.

Aymeric Lompret s’en va

À commencer par Aymeric Lompret. « Plus Guillaume = plus Aymeric. Merci pour tout France Inter. Maintenant je m’en vais dépenser l’argent des Français », a-t-il tweeté mardi. À Télérama, il précise : « Je ne parlerai plus à la direction tant que Guillaume ne sera pas réintégré, donc visiblement peut-être plus jamais. »

Il en va de même pour la compositrice et humoriste GiedRé, qui indique dans les colonnes de l’hebdomadaire ne plus pouvoir rester « dans une maison qui interdit de faire des blagues sur un homme qui fait tuer quinze mille enfants ».

Déjà absente depuis le mois de mai, expliquant ne pas pouvoir continuer « à faire de la satire politique tout en acceptant qu’une personne de l’équipe soit suspendue pour une blague », la linguiste Laélia Véron s’est retirée définitivement. « Soutien à Guillaume Meurice. Merci à lui et à toute l’équipe pour ces trois ans », souffle-t-elle sur X.

De son côté, Thomas VDB, qui n’est intervenu que deux fois cette saison, a lui aussi apporté son soutien à Guillaume Meurice, faisant savoir qu’il « quitte naturellement France Inter après 16 ans » et qu’il n’animera pas Qui veut gagner la flûte à bec cet été, « contrairement à ce qui a été annoncé ».

Djamil le Shlag démissionne en direct

Djamil le Shlag n’a, pour sa part, pas attendu la décision de France Inter de mardi pour démissionner. Après avoir repris à l’antenne les propos de Guillaume Meurice à l’origine de sa mise à pied puis de son licenciement, l’humoriste a annoncé en direct, lors de l’émission du dimanche 5 mai, claquer la porte de la station où il officiait depuis 2021. « L’histoire de Guillaume a été un déclic, mais ça va au-delà. C’est le principe de liberté qu’on a touché », a-t-il détaillé dans une interview pour Télérama.

Qu’en est-il des autres ? Doully, Laurence Bibot, Anne Cahen ou Akim Omiri, qui sont parfois invités dans Le Grand Dimanche soir pour y faire un sketch, n’ont pas pris la parole sur leurs réseaux sociaux. Juliette Arnaud, présente tous les dimanches aux côtés de Charline Vanhoenacker, non plus.

Christine Gonzalez, selon laquelle Charline Vanhoenacker « trouve toujours les mots » (en référence au communiqué de cette dernière), n’a pas plus réagi. Elle pourrait être présente, ce dimanche, tout comme Waly Dia.

Lors d’une précédente chronique, dans laquelle il s’en est pris à la patronne de Radio France Sibyle Veil, l’humoriste a estimé que « son projet, à la dame, c’est de nous dégager, donc je ne sais pas si se barrer c’est la bonne stratégie si tu veux emmerder la direction ».

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