Charline Vanhoenacker a fait une « chronique France Inter » devant la tombe de sa grand-mère

Au journal Le Monde, la journaliste et humoriste affirme avoir fait une chronique devant la tombe de sa grand-mère décédée.
France Inter Au journal Le Monde, la journaliste et humoriste affirme avoir fait une chronique devant la tombe de sa grand-mère décédée.

MÉDIAS - On ne change pas une équipe qui gagne. Alors que Charline Vanhoenacker digère encore les bouleversements survenus cet été autour de son émission C’est encore nous, la journaliste et humoriste est revenue sur son changement de programmation au sein de France Inter.

Dépouillée de son émission quotidienne au profit d’une version hebdomadaire renommée pour l’occasion Le Grand Dimanche soir, la Belge garde toutefois un temps d’antenne certain sur la radio du service public. Elle conserve également son amour des chroniques (en toutes circonstances), comme elle l’a confié au journal Le Monde ce vendredi 22 septembre.

De quoi confirmer son amour de l’irrévérence et de la radio. Déformation professionnelle oblige, la chroniqueuse admet ne pas avoir pu s’empêcher de faire une chronique à la sauce France Inter devant la tombe de sa grand-mère, décédée à l’âge de 101 ans en Belgique.

« Je lui ai fait une petite ’chronique France Inter’ devant son cercueil, avec des blagues dedans, en commençant par : ’Malheureusement, tu es partie trop tôt, Michel Drucker est toujours vivant’. Elle aurait adoré », lâche l’humoriste de 45 ans, amusée.

Désormais à l’antenne de France Inter le dimanche pendant deux heures, Charline Vanhoenacker profite également d’une chronique de trois minutes dans la matinale de Nicolas Demorand et d’une émission de 30 minutes intitulée Bistroscopie, où elle échange avec un invité (autour d’un ou plusieurs verres).

Pas d’animosité contre Adèle Van Reeth

Revenant sur la déprogrammation de son ancienne émission au format quotidien, la Belge l’évoque non sans une certaine nostalgie. « Notre horaire, de 17 heures à 18 heures, permettait de tisser un lien très particulier avec les auditeurs. C’est le moment où les gens quittent le boulot (...) Cela a aussi été un déchirement pour notre équipe d’une vingtaine de chroniqueurs. Certains seront moins présents à l’antenne du fait du rythme hebdomadaire. La troupe est déstabilisée », affirme-t-elle.

Pourtant, les audiences de son émission avec Alex Vizorek (d’abord appelée Si tu écoutes, j’annule tout, puis Par Jupiter !, avant de devenir C’est encore nous) tenaient tête aux cadors des ondes radios.

« Les audiences communiquées mi-juillet montrent que nous étions devant Les Grosses Têtes pendant le dernier quart d’heure au cours des trois mois précédents », assure Charline Vanhoenacker. « Jamais nous n’aurions imaginé que cet objectif soit un jour atteignable », surtout que « personne ne nous connaissait, avec Alex Vizorek, quand nous avons commencé, il y a dix ans, avec nos noms à coucher dehors ».

Il n’était donc pas très étonnant qu’une pétition pour le « sauvetage » de C’est encore nous fleurisse durant l’été pour maintenir l’émission. « Ça nous a foutu les poils, on en tremble encore, on en avait les larmes aux yeux », confie-t-elle après les quelque 235 000 signatures récoltées.

Charline Vanhoenaker assure toutefois n’avoir « aucune animosité » envers Adèle Van Reeth, patronne de France Inter. « Elle voit qu’on se fout de sa gueule, mais elle se marre et m’envoie même des smileys rigolos pour nous encourager. L’émission a l’air de lui plaire. On verra ce qu’il en est à la fin de l’année ». Affaire à suivre.

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