Charline Vanhoenacker fait ses adieux à la quotidienne de « C’est encore nous » sur France Inter

D’abord à l’antenne sous le nom de « Si t’écoutes, j’annule tout », puis « Par Jupiter », la quotidienne de l’animatrice belge aura marqué neuf années durant les auditeurs de France Inter.

Pour sa dernière diffusion sous son format actuel, l’émission « C’est encore nous » menée par Charline Vanhoenacker a fait ses adieux aux auditeurs de France Inter.
Pour sa dernière diffusion sous son format actuel, l’émission « C’est encore nous » menée par Charline Vanhoenacker a fait ses adieux aux auditeurs de France Inter.

MÉDIAS - Des adieux émouvants après neuf ans d’antenne quotidienne sur France Inter. Ce vendredi 30 juin, l’équipe de l’émission C’est encore nous, animée par Charline Vanhoenacker a officiellement fait ses adieux aux auditeurs du service public.

Avant de basculer, sous une nouvelle formule hebdomadaire le week-end, l’équipe de l’animatrice belge où l’on retrouve notamment Alex Vizorek et Guillaume Meurice a pu faire ses adieux à la quotidienne de France Inter devant un public de « 800 personnes chauffées à blanc ».

« Neuf ans les amis, neuf ans. Et on ne s’attendait pas à une telle longévité, sur le papier on avait vendu un truc qui disait : ’Deux Belges et un type de mauvaise foi’. Et pourtant, on sera resté en poste plus longtemps que François Hollande. Comme quoi rester fidèle à ses valeurs, c’est mieux pour durer », a notamment lâché Charline Vanhoenacker, entourée de pas moins de 26 anciens ou actuels chroniqueurs passés par l’émission satyrique.

« Cette émission s’est d’abord appelée ’Si tu écoutes j’annule tout’ et je crois que la nouvelle direction a un tout petit peu trop pris cette phrase au premier degré. C’était en référence à Sarko. Adèle, c’était pas un conseil pour gérer la station. On a foiré », a également taclé l’animatrice en s’adressant directement à Adèle Van Reeth, directrice de France Inter à l’origine du passage de C’est encore nous en format hebdomadaire.

Et durant cette grande dernière, les chroniqueurs habituels de l’émission n’ont pas manqué de cartouches pour s’en prendre à la radio qui héberge l’émission. Et ce malgré la protestation des auditeurs qui avaient créé une pétition pour sauver C’est encore nous. Une pétition qui compte à ce jour 225 000 signatures malgré cet arrêt annoncé.

Des critiques plus ou moins discrètes, comme celle de l’humoriste Waly Dia qui s’est fendu d’un : « France Inter, ils mettent des Blancs à la place des Noirs, c’est l’inverse de Disney », pour évoquer le remplacement de l’émission par un nouveau programme présenté par un trio féminin à la rentrée prochaine.

Un grand repas de famille le dimanche soir

En fin d’émission, Charline Vanhoenacker n’a pas pu masquer son émotion autour de « sa bande », sans oublier quelques traits d’humour qui ont participé au succès du programme radiophonique. « On est tous un petit peu tristes aujourd’hui et j’ai une pensée pour toutes celles et tous ceux qui sont dévastés par l’arrêt de l’émission. C’est le passage chaud de la chronique, je suis à deux doigts de chialer », a-t-elle confié.

Juste avant de s’en prendre avec dérision au ministre de l’Intérieur : « Mais nous ne sommes pas les seuls à souffrir. Je pense notamment à Gérald Darmanin qui nous voit partir avant d’avoir eu le temps de nous dissoudre ».

La journaliste de profession s’est également adressée à l’équipe devant et derrière les micros. « C’est le moment de m’adresser à la troupe donc ça ne va pas être facile pour moi. Il va falloir que je pense très fort à Éric Ciotti avec un slip sur la tête. Vous avez pu percevoir à travers la radio que je suis entourée de gens drôles, cultivés et talentueux. Et dans l’intimité, ils sont aussi doux, curieux, émouvants, intelligents… », a-t-elle glissé, avant de donner rendez-vous aux auditeurs dès la rentrée pour un « grand repas de famille » le dimanche soir.

« Si on a résisté aux rigueurs du contexte politique, c’est grâce à vous tous, auditeurs, auditrices. Est-ce que vous serez là le dimanche ? », a-t-elle fini par demander, avant de conclure sur une promesse face aux réactions enjouées du public. « Alors, peut-être que ce n’est que le début ». Dans la foulée de ses adieux, l’émission s’est logiquement clôturée sur une chanson intitulée sobrement : « We are punis, we are le dimanche ».

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