Le chanteur Aaron Carter, le frère de Nick des Backstreet Boys, est mort à l'âge de 34 ans

Aaron Carter, le 13 mai 2017 à Carson, en Californie. - FRAZER HARRISON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Aaron Carter, le 13 mai 2017 à Carson, en Californie. - FRAZER HARRISON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

Aaron Carter est décédé ce samedi à l'âge de 34 ans, ont annoncé des représentants de sa famille à Sky News. Il a été retrouvé mort à son domicile, en Californie, aux Etats-Unis.

"Nous sommes extrêmement attristés et choqués de confirmer le décès d'Aaron Carter aujourd'hui", ont-ils déclaré.

"Pour l'instant, la cause de sa mort est en cours d'investigation", ont-il ajouté, alors que la police a affirmé avoir reçu un appel en fin de matinée ce samedi.

Des millions de disques vendus

Né le 7 décembre 1987 à Tampa, en Floride, Aaron Carter avait commencé sa carrière musicale dès l'âge de 7 ans. Il avait 9 ans lorsqu'il avait sorti son premier album, Crush on You, en 1997. Sorti en septembre 2000, Aaron's Party (Come Get It) s'était vendu à trois millions d'exemplaires aux Etats-Unis et l'avait immédiatement propulsé au statut de coqueluche des ados et pré-ados.

Petit frère de Nick des Backstreet Boys, il a assuré des premières parties du boys band ou de Britney Spears. En 2001, son album Oh Aaron, dans lequel il chante en duo avec son frère, avait remporté un disque de platine.

Problèmes d'addiction

Même si sa popularité s'était un peu estompée avec l'âge, Aaron Carter continuait à apparaître régulièrement dans des émissions télévisées et à publier de nouvelles chansons en ligne. Mais sa vie privée mouvementée, notamment des querelles d'argent au sein de sa fratrie de cinq, avait fait de lui la proie des tabloïds, et il avait entamé en 2011 une cure de désintoxication.

En 2013, criblé de dettes, notamment fiscales, il s'était déclaré en faillite. Il avait également eu de nombreux ennuis avec les autorités, principalement pour possession de stupéfiants et conduite dangereuse.

Plus tôt cette année, il avait affirmé au Daily Mail qu'il aspirait à ne plus être considéré comme une "épave". "Je ne suis pas ce que certaines personnes essayent de dépeindre", avait-il plaidé. "Si quelqu'un veut me traiter d'épave de train, alors je suis un train qui a subi de nombreux accidents et a déraillé pour de nombreuses raisons".

Article original publié sur BFMTV.com