Pour le changement d’heure, la Sécurité routière donne des conseils face à la recrudescence d’accidents en hiver

La Sécurité routière rappelle les bons réflexes pour être visible la nuit sur la voie publique avant le passage à l’heure d’hiver ce dimanche 29 octobre.
Toa55 / Getty Images/iStockphoto La Sécurité routière rappelle les bons réflexes pour être visible la nuit sur la voie publique avant le passage à l’heure d’hiver ce dimanche 29 octobre.

FRANCE - Chaque année, un pic d’accidentalité est observé après ce changement d’heure. La Sécurité routière a tenu à rappeler les bons réflexes pour être visible la nuit sur la voie publique à l’occasion du passage à l’heure d’hiver ce dimanche 29 octobre.

Selon l’organisme de prévention, entre fin octobre et janvier, il y a un pic d’accidents de la route de + 50 %. Par ailleurs, le nombre d’accidents impliquant un piéton augmente en moyenne de 42 % en novembre, par rapport au mois d’octobre, selon des données de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) recueillies entre 2015 et 2019.

Porter des « vêtements clairs » et « rétroréfléchissants »

La plupart de ces accidents ont lieu entre 17 heures et 19 heures, un créneau où en hiver il fait « tout à coup plus sombre au moment des sorties d’école et du travail », rappelle la Sécurité routière dans ce communiqué.

Pour attester des dangers du changement d’heure pour les piétons, la Sécurité routière a mené « une séance de tests d’arrêt d’urgence d’un véhicule, de nuit, face à un piéton et un cycliste sans et avec une tenue rétroréfléchissante ». Cette expérience a démontré que « dans les phares d’une voiture roulant à 50 km/h, un piéton est visible à seulement 28 mètres lorsqu’il est vêtu de noir » alors qu’à cette vitesse, un véhicule a besoin de 31 mètres pour s’arrêter.

« Lorsqu’on renouvelle l’expérience avec un piéton portant une tenue rétroréfléchissante, il est visible à 44 mètres », ajoute la délégation interministérielle. C’est pourquoi la Sécurité routière encourage les usagers vulnérables à porter « des vêtements clairs » et à opter pour « des dispositifs rétroréfléchissants (gilet, brassard, gants, bandes sur le sac à dos, le cartable etc.) ».

Traverser au niveau des passages piétons

En outre, l’organisme insiste sur le fait que l’endroit le plus sûr pour traverser est le passage piéton. Avant de rappeler quelques règles de base du Code de la route : « Avoir la priorité ne signifie pas traverser sans précaution, en particulier dans la pénombre. Marchez sur le côté gauche de la chaussée pour bien voir les véhicules arrivant en face ».

Si ces réflexes sont connus, seuls 75 % des piétons empruntent toujours les trottoirs lorsque la visibilité est réduite et moins d’un tiers porte des accessoires réfléchissants, d’après une étude de l’association Assurance Prévention publiée cette semaine.

Un cycliste sur deux ne porte par ailleurs pas d’accessoires réfléchissants, et près de la moitié des utilisateurs de trottinette électrique n’allument pas systématiquement leurs feux. Des accessoires pourtant obligatoires.

À voir également sur Le HuffPost :

Après l’éboulement d’août, le tunnel du Mont-Blanc ferme pour deux mois de travaux ce 16 octobre

Vacances de la Toussaint : Bison futé voit orange en Île-de-France, voici ses conseils