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Changement climatique : le 6eme rapport du Giec, rendu public ce 20 mars 2023, est un appel à l’action immédiate

Le changement climatique en cours bouleverse déjà les activités humaines, alors que les solutions sont disponibles pour diminuer dès à présent fortement les émissions de gaz à effet de serre. C’est le message du sixième rapport du Giec rendu public ce 20 mars 2023.

Des milliers de pages pour résumer des milliers d’articles scientifiques publiés depuis 2014 et le cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). C’est cette somme qui vient d’être rendue publique ce 20 mars à Interlaken en Suisse. Cette synthèse du sixième rapport constitue le plus complet des états des lieux sur le fonctionnement physique de la planète, les altérations produites par l’activité humaine et les impacts qui affectent en retour ces activités mais aussi les milieux naturels. Ces huit dernières années, les scientifiques ont délivré les rapports des trois groupes de travail sur la connaissance du climat, sur l’adaptation au changement climatique et sur l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (2022). S’y ajoutent trois dossiers sectoriels remis à la demande des 195 États signataires de la Convention internationale sur le changement climatique : les changements à craindre quand la température atteindra 1,5°C (2018), l’impact sur les terres et l’agriculture (août 2019), et le rapport spécial sur les océans et la cryosphère (septembre 2019).

Pour la communauté scientifique, il ne fait plus de doute que les effets du changement climatique sont déjà ressentis par les humains, une assertion qui n’était pas acquise en 2014. Entre 1850 et 2019, l’homme a rejeté dans l’atmosphère 2400 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) et autres gaz à effet de serre. La température mondiale a augmenté en conséquence en moyenne de 1,1°C (1,59°C sur les continents et 0,88°C dans les océans). Pour la seule année 2019, l’humanité a émis 59 milliards de tonnes de CO2. C’est 12% de plus qu’en 2010 et 54% de plus qu’en 1990. La plus grosse part provient de la combustion des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) devant les émissions de méthane (industrie, extraction minière, élevage). On a jamais émis autant de gaz à effet de serre qu’entre 2010 et 2019 et dans ce tableau ne figure qu’une seule relative bonne nouvel[...]

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