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Chanel ouvre un jardin éphémère au cœur de Paris

À l'occasion de l'événement Jardins Jardin, aux Tuileries, à Paris, Chanel présentera sa filière Fleur d'oranger via un parcours olfactif et botanique au cœur d'un jardin de 200 m2.  - Credit:EDOUARD DUCOS
À l'occasion de l'événement Jardins Jardin, aux Tuileries, à Paris, Chanel présentera sa filière Fleur d'oranger via un parcours olfactif et botanique au cœur d'un jardin de 200 m2. - Credit:EDOUARD DUCOS

Le bigaradier, c'est l'autre nom de l'oranger amer qui offre chaque année au printemps la célèbre fleur d'oranger, matière incontournable de la parfumerie. Si Grasse jouit d'une renommée majeure pour ses cultures de jasmin ou de rose, c'est moins le cas pour celle de cette fleur blanche au parfum unique. Il faut dire que la filière connaît, depuis un siècle, un long déclin.

Pour répondre au développement majeur de la parfumerie au début du XXe siècle, les distilleries grassoises réclament un apport de plus en plus important en fleur d'oranger. En 1900, la région en produit 1 500 tonnes et, dès 1904, les producteurs se rassemblent au sein d'une coopérative agricole (désormais nommée Nérolium) pour distiller eux-mêmes les fleurs. L'entreprise est prospère, tant et si bien qu'au cours des premières décennies, les Alpes-Maritimes concentrent près de la moitié des volumes produits dans le monde ! Malheureusement, durant les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, développement de la synthèse, pression foncière et autres délocalisations à l'étranger mettent la filière à mal.

 - Credit: ©  EDOUARD DUCOS
- Credit: © EDOUARD DUCOS

Le jardin éphémère de Chanel s'est ouvert jeudi 1er juin à Paris, et le restera jusqu'à dimanche 4 juin. © EDOUARD DUCOS

Pour Chanel, une fleur qui vaut de l'or

Toujours très qualitative, mais devenue confidentielle, la production de la fleur d'oranger française s'établit désormais à cinq tonnes par an. Triste constat. Mais pour Chanel, la fleur vaut de l'or. Dès la naissance de l'iconi [...] Lire la suite