Championnats du monde de ski : un avant-goût de Paris 2024 ?

Station de Courchevel Le Praz à 1 300 mètres et sous la neige, premier niveau composant la vallée du même nom.  - Credit:PHILIPPE ROY / Philippe Roy / PHILIPPE ROY/Aurimages via AFP
Station de Courchevel Le Praz à 1 300 mètres et sous la neige, premier niveau composant la vallée du même nom. - Credit:PHILIPPE ROY / Philippe Roy / PHILIPPE ROY/Aurimages via AFP

Après Chamonix en 1937 et en 1962 et Val d'Isère en 2009, la France, pour la troisième fois de son histoire, organise les Championnats du monde de ski alpin à Méribel et à Courchevel. L'occasion de voir briller sur les pistes nos champions nationaux : Mathieu Faivre pour le slalom géant masculin, Tessa Worley, son pendant féminin, ou encore Johan Clarey, en descente.

Mais aussi des stars internationales à l'image de Mikaela Shiffrin, skieuse américaine la plus capée de l'histoire de la Coupe du monde de ski alpin. Les différentes disciplines ont lieu sur deux pistes différentes : l'Éclipse, à Courchevel, pour les épreuves masculines, et le Roc de fer, à Méribel, pour les épreuves féminines. Cet événement hors norme, avec de 15 000 à 20 000 personnes attendues chaque jour, selon les compétitions, a un impact sur la circulation et les accès aux stations.

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L'événement tombe au moment des vacances scolaires. Mais, en termes de transport, comme d'hébergement, ce Championnat du monde « a été anticipé », assure le service communication de l'organisation. « Le centre média est installé à Brides pour ne pas pénaliser les vacanciers. La zone mise en vacance est celle de la région Auvergne-Rhône-Alpes, où les gens ne vont pas tous sur les stations de Tarentaise. On essaie au maximum d'encourager la mobilité douce et de faire coexister vacanciers et public, étant entendu qu'il n'y a pas un m [...] Lire la suite