Le chèque énergie 2023 sera versé à partir du 21 avril

La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, ici le 1er février 2023 (image d’illustration).

Ce chèque aide les ménages modestes à payer leurs factures d’électricité, de gaz ou de bois.

POUVOIR D’ACHAT - Il aura quelques semaines de retard. Le chèque énergie 2023 sera versé « à partir du 21 avril » à environ « 5,8 millions de ménages », a annoncé ce lundi 13 mars la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sur les ondes de RMC, au lieu de fin mars.

« Il porte sur un montant qui va de 48 à, à peu près 200 euros selon votre niveau de revenus. Il est automatique et on peut l’utiliser pour payer sa facture d’électricité, de gaz, de bois, toutes les énergies qui servent à vous chauffer », a-t-elle ajouté. Les ménages éligibles le recevront par courrier.

La barème du chèque énergie. RFR/UC signifie revenu fiscal de référence par unité de consommation.
La barème du chèque énergie. RFR/UC signifie revenu fiscal de référence par unité de consommation.

Le chèque énergie devait être distribué à partir du 31 mars, mais du retard a été pris en raison de la « charge de travail exceptionnelle » du ministère, a expliqué ce dernier au magazine Capital la semaine dernière.

Distribué depuis 2018, il est versé une fois par an au printemps aux foyers modestes (revenu fiscal de référence par unité de consommation inférieur à 11 000 euros), auquel s’est ajouté fin 2022 un chèque exceptionnel de 100 à 200 euros pour 12 millions de foyers.

Chèque fioul, bois et indemnité carburant

En complément, et sous conditions de ressources également, un chèque fioul de 100 à 200 euros, une aide de 50 à 200 euros pour ceux se chauffant au bois et une indemnité carburant de 100 euros ont aussi été annoncés depuis fin 2022. Le gouvernement a aussi limité la hausse des tarifs de vente d’électricité à 15 % en 2023, après 4 % en 2022.

La Cour des comptes a exhorté vendredi le gouvernement à sortir « définitivement » du « quoi qu’il en coûte » et à faire du redressement des finances publiques dégradées par des crises successives « une priorité nationale », étrillant un manque d’ambition en la matière.

Si le bouclier tarifaire sur l’électricité et le gaz, les remises à la pompe ou encore le chèque énergie ont permis à la France d’afficher le taux d’inflation le plus faible de la zone euro l’an dernier, ces mesures représentent un coût net de près de 43 milliards d’euros sur deux ans.

VIDÉO-Allez-vous bientôt recevoir le nouveau chèque énergie exceptionnel ?