Yahoo Actualités "C'est un massacre": l'émotion d'un journaliste d'i24News à Kfar Aza, un kibboutz attaqué par le Hamas
Une scène d'horreur. À quelques centaines de mètres de la frontière avec la bande de Gaza, le kibboutz de Kfar Aza a été attaqué par le Hamas ce samedi, et est resté sous son contrôle jusqu'à lundi. Lorsque les forces armées israéliennes sont arrivées sur place, elles ont découvert une scène "d'apocalypse", a raconté Maël Benoliel, journaliste d'i24News, média du groupe Altice.
"Il va être extrêmement difficile pour moi de vous décrire l'horreur que nous avons pu voir ces dernières minutes", a-t-il exprimé après avoir été emmené sur place par Tsahal, l'armée israélienne, avec d'autres journalistes internationaux.
"On parle de dizaines de maisons brulées avec des familles entières tuées à l'intérieur, de femmes et d'enfants à qui on a coupé la tête", a-t-il décrit avec émotion.
"C'est un massacre"
Encore sous le choc de s'être "retrouvé là-bas sur place et constater ce chaos", Maël Benoliel a rapporté sur BFMTV que des "dizaines de corps de terroristes" jonchaient le sol de Kfar Aza tandis que "l'armée israélienne s’active pour évacuer le corps des victimes".
"Il règne ici une odeur de mort", détaillait-il déjà sur i24News, expliquant que les soldats israéliens s'occupent d'évacuer les corps des civils "mais également des corps de terroristes un peu partout".
Les soldats "ont dénombré pas moins de 40 enfants, parmi eux des bébés". "Selon certaines estimations, on parle de 200 personnes uniquement à Kfar Aza", a-t-il avancé sur notre antenne.
Ces données n'ont pas pu être confirmées par Tsahal qui a indiqué à BFMTV que "le décompte n’est pas terminé" tout en confirmant que "des bébés ont été tués".
"Nous ne pouvons confirmer aucun chiffre. Ce qui s’est passé au kibboutz Kfar Aza est un massacre durant lequel des femmes, des enfants, des bébés et des personnes âgées ont été brutalement massacrés dans un mode d’action typique de Daesh", a-t-il ajouté.
Selon Tsahal, ce sont environ 70 membres du Hamas qui se sont rendus dans cette localité. "Les mots viennent à manquer, c'est un massacre, il n'y a pas d'autres termes, c'est inimagineable", a conclu Maël Benoliel.
Des termes également employés par le major-général Itai Veruv, témoin des atrocités sur place. "Ce n'est pas une guerre, ce n’est pas un champ de bataille. C'est un massacre. C’est une activité terroriste", a-t-il lancé devant les premiers journalistes ayant pénétré dans Kfar Aza. "C'est quelque chose que je n’ai jamais vue de ma vie."
