C'est l'une des fins les plus bouleversantes du cinéma français, et cette extraordinaire histoire est vraiment arrivée à Marcel Pagnol

Gaumont
Gaumont

"J'estime qu'il y a un grand art, qui est l'art majeur, c'est l'art dramatique, qui appelle à son secours tous les autres arts", déclarait Marcel Pagnol en 1965, au micro de Marseille Provence.

Oeuvrant tour à tour entre les pages de ses romans, sur la scène du théâtre ou sur les écrans de cinéma (puis de télévision), le célèbre auteur marseillais (dont nous commémorons aujourd'hui les 50 ans de la disparition) s'est appliqué toute sa carrière durant à faire vivre cet "art dramatique majeur" par de multiples moyens, et en se servant de divers outils.

A la fois dramaturge, cinéaste et écrivain, Pagnol a su faire résonner la voix tonitruante de César, rayonner la beauté de Manon et chanter le musical accent de l'Oncle Jules bien au-delà de leurs écrins respectifs.

Le Château de ma mère

C'est ainsi qu'en 1990, seize ans après la mort de Pagnol et sous la direction d'Yves Robert, Le Château de ma mère devenait un long métrage de cinéma. Deuxième opus des Souvenirs d'enfance de l'auteur, ce roman autobiographique se terminait par certaines des plus belles lignes jamais écrites par Pagnol (parfaitement restituées par la voix off de Jean-Pierre Darras sur grand écran) et par une extraordinaire histoire.

Ayant préalablement raconté les mésaventures de sa famille - ils avaient clandestinement emprunté le parc du magnifique Château de la Buzine pour rejoindre le…

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