"C'est inadmissible": une maire porte plainte après des violences verbales et physiques

Maire de Moulin-sous-Touvent dans l'Oise, Anne Brocvielle a reproché à une conductrice d'avoir grillé un stop devant une école, avant, raconte-t-elle, de recevoir des insultes et d'être blessée physiquement.

C'est un "cri d'alerte" qu'a souhaité pousser Anne Brocvielle, maire de Moulin-sous-Touvent (Oise), une petite commune de 200 habitants. L'édile a publié un post Facebook ce mercredi 10 avril. Sous son pseudonyme Nana Da Silva, elle dénonce des violences verbales et physiques d'une automobiliste subies mardi.

L'incident en question s'est déroulé aux alentours de 13 heures à l'école primaire du village. Une conductrice a grillé un stop, mais a dû s'arrêter rapidement, la chaussée étant bloquée par un bus scolaire et un véhicule de dépannage.

"Quelle soit punie!"

Anne Brocvielle est allée à sa rencontre pour lui reprocher son comportement. Dans Le Parisien, elle explique s'être fait "traiter de tous les noms" par cette "habitante d'un village voisin". Cette dernière "m'a dit que je devrais avoir honte", ajoute-t-elle. Avant de décrire, toujours auprès du journal, des violences physiques:

"La conductrice faisait des petits à-coups en reculant, pour m’intimider. Je lui ai demandé ce qu’elle comptait faire. Quand le bus est parti, elle a reculé un grand coup. Je me suis protégée en mettant ma main devant mon buste, mais le rétro l’a accrochée et m’a fracturé le poignet."

"Quelle soit punie", s'indigne sur Facebook l'élue qui a porté plainte. "C'est inadmissible. Nous, élus, forces de l'ordre, personnes de l'État nous ne sommes pas là pour subir la haine, le mal-être ou encore la colère des gens! Il faut vraiment que ça cesse". Dans Le Parisien, Anne Brocvielle explique être soumise à "plus de 15 jours d'arrêt de travail, et au moins 10 jours d'ITT".

Article original publié sur BFMTV.com