"C'est un enfer d'attendre": l'époux de la mère de famille disparue en Vendée témoigne

"C'est un enfer d'attendre": l'époux de la mère de famille disparue en Vendée témoigne

"C’est un enfer d'attendre et de ne pas savoir." Ces mots, ce sont ceux de Michel Pialle, l'époux de Karine Esquivillon. Selon lui, cette mère de famille de 54 ans n'a plus donné le moindre signe de vie depuis le 27 mars dernier. Ce jour là, il assure avoir vu Karine Esquivillon pour la dernière fois vers 16h30, alors qu'elle quittait son domicile de Maché, en Vendée. Après le lancement d'un appel à témoins pour retrouver la quinquagénaire, une information judiciaire contre X a été ouverte pour "enlèvement et séquestration".

"Ça fait pratiquement deux mois qu’on n’a pas de nouvelles. Oui, j’ai plus qu’une crainte, a confié Michel Pialle sur TF1. Tout ce qu’on veut c’est avoir des nouvelles de Karine. (...) Juste ça, ça suffira."

Un départ volontaire ?

Michel Pialle a attendu le 3 avril pour signaler la disparition de son épouse. Car, selon lui, elle ne serait pas partie contre son gré. "Elle est partie avec un certain nombre d’affaires, le nécessaire de toilettes, des habits. Elle a pris le livret de famille", a-t-il assuré.

Au Parisien, Michel Pialle affirme que son épouse "en avait ras le bol de la Vendée" et qu'elle "avait parlé à tout le monde de partir vers le sud". "J'ai appris depuis sa disparition qu'elle communiquait avec une ou des personnes depuis un certain temps", confie-t-il au quotidien. "Elle discutait tard le soir, jusqu'à 3 ou 4 heures du matin, sur son téléphone."

Une "maman présente au quotidien"

Parents de trois enfants âgés de 12, 14 et 20 ans, Michel Pialle et Karine Esquivillon seraient séparés depuis près de quatre ans. Ils continuaient cependant de vivre sous le même toit et de "bien s'entendre", même s'ils n'étaient plus en couple. "Les enfants étaient au courant, a expliqué Michel Pialle. Et nous avions un contrat moral: si on devait un jour vivre séparément, nous étions convenus de rester dans le même coin, pour les enfants."

La soeur de Karine Esquivillon, Adelaïde, ne croit pas que la quinquagénaire aurait pu quitter la Vendée et abandonner ses enfants. "C’est une maman présente au quotidien pour ses enfants, sa famille, sa maison… Elle est peureuse, ce n’est pas quelqu’un qui va (...) comme ça, partir… Je pense qu’il lui est arrivé quelque chose."

Article original publié sur BFMTV.com