En Centrafrique, un nombre important d'enfants travaillent dans les mines, au péril de leur vie

Le monde célèbre ce mercredi 12 juin la journée internationale de lutte contre le travail des enfants. En Centrafrique, un nombre important d'enfants ou d'adolescents sont employés dans les mines d'or et de diamants, au péril de leur vie, souvent poussés par leurs parents pour des raisons de pauvreté. De plus en plus d'adolescents abandonnent l'école pour se consacrer à l'extraction minière.

Avec notre envoyé spécial à Ndolobo, Rolf-Steve Domia-Leu

En Centrafrique, en cette fin de matinée ensoleillée, une dizaine d'enfants travaillent dans cette mine à ciel ouvert. Munis de pelles et de houes, ils creusent. Sans chaussures, vêtus de simples shorts ou de pantalons déchirés, ils sont torses nus et sans casque de protection.

Charlie, 15 ans, tête baissée et l'air fatigué, est au fond d'un trou de 10 mètres. « Nous sommes là pour chercher de l'or et du diamant. C'est un travail très pénible. Nous sommes exposés aux blessures, à l'écroulement des puits et au port de lourds fardeaux. J'ai abandonné l’école et maintenant, je travaille toute la journée pour m'en sortir. »

Certains de ces enfants sont des orphelins et d'autres sont issus de familles démunies. C'est le cas de Firmin. « Il y a trop de problème dans ma famille. Je suis orphelin de père et ma mère ne peut pas s'occuper seule de nous. Je dois me battre comme un homme dans cette mine pour aider mes proches. »

« S'attaquer aux racines du problème »


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