Centrafrique: la désinformation sur les réseaux sociaux inquiète la société civile

Les fausses nouvelles prennent de plus en plus d'ampleur, notamment à cause des réseaux sociaux en Centrafrique. Pour y faire face, les blogueurs, les organes de presse, et certains acteurs de la société civile multiplient, ces derniers mois, des séances de formations et de sensibilisation.

Avec notre correspondant à Bangui, Rolf Stève Domia-Leu

Dans une période marquée par des tensions entre le pouvoir et l’opposition, des crises socio-économique et sécuritaire, la désinformation est devenue omniprésente en Centrafrique. « À partir des années 2017, jusqu'à nos jours, on assiste à une flambée de désinformation, explique Arsène-Jonathan Mosseavo, directeur de publication du journal Les autres nouvelles de Centrafrique. D'abord sur le plan politique, certains acteurs, pour nuire à adversaires politiques, inventent des histoires de toutes pièces, pour freiner leurs avancées dans l'espace politique, surtout en période électorale ».

Le problème est que le public centrafricain n’est parfois pas suffisamment averti. Les polémiques et la désinformation peuvent donc alimenter les conflits, selon Junior Bouté, secrétaire Général du Consortium des journalistes pour la lutte contre la désinformation : « La désinformation a pris de l'ampleur en République centrafricaine. Aujourd'hui, les hommes politiques manipulent certains jeunes à leur propre guise. La désinformation apporte la guerre et la division entre les communautés ».

Facebook et WhatsApp particulièrement touchés


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