“Tout cela est extrêmement exagéré” : Anny Duperey réagit aux accusations de Judith Godrèche contre Jacques Doillon et Benoît Jacquot

Anny Duperey a livré une interview très franche ce matin sur RTL, tout en anticipant les critiques que ses propos pourraient susciter. "Je vais me faire taper dessus, mais je pense que tout ça est extrêmement exagéré", a déclaré la comédienne, ajoutant que l'idée d'une "chasse aux sorcières tardive" ne lui plaisait guère.

Les accusations de Judith Godrèche à l'égard des réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon concernent des faits de violences et abus sexuels présumés qui se seraient produits entre 1986 et 1992, alors que la comédienne était mineure.

Ces révélations ont entraîné l'ouverture d'une enquête par la Brigade de protection des mineurs, ciblant des infractions graves telles que le viol sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité et l'agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans par personne ayant autorité.

Anny Duperey, tout en reconnaissant ne pas avoir personnellement vécu de harcèlement dans le milieu du cinéma, a souligné la complexité de juger ces situations de l'extérieur. "Personne ne se risquait à s'attaquer à moi, je n'avais pas le profil de la victime. Donc c'est vrai que je manque d'expérience personnelle de harcèlement, de choses comme ça pour prendre position", a-t-elle expliqué.

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L'actrice a également abordé la difficulté de séparer l'homme de l'artiste, faisant référence à des réalisateurs comme Roman Polanski, dont les œuvres ont été critiquées en raison de leur comportement personnel. "Admettons que certains hommes aient été des prédateurs comme ça, mais ils ont fait parfois de belles œuvres. Et je n'aimerais pas du tout que l'on condamne leurs œuvres en même temps que l'homme", a-t-elle plaidé...

Si Judith Godrèche et les autres actrices n’ont pas réagi à ces propos, ce matin, Jacques Doillon, via l’AFP, a déclaré dans un communiqué qu’il n’a “jamais commis les actes qui me sont reprochés et j’apporterai à la justice, puisqu’elle est désormais saisie, tous les éléments factuels dont je dispose pour démontrer mon innocence”.

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