Catherine Deneuve, un bol d’air et de la poésie pure : ça, c’est Paris !

La poésie d'Undercover.   - Credit:Gaspar J. Ruiz Lindberg
La poésie d'Undercover. - Credit:Gaspar J. Ruiz Lindberg

Après les démonstrations kantiennes de Saint Laurent et Dior, on peut dire que la Fashion Week bat son plein dans la capitale. Avec neuf jours et pas moins de 80 défilés au calendrier, sans compter les présentations et autres afters qui ponctuent la semaine, on prend son souffle et on fonce.

Qui dit Fashion Week de Paris, dit Catherine Deneuve. Au lendemain du défilé Saint Laurent, dont elle est une illustre ambassadrice, la star s'est installée discrètement, en vraie fashionista, au premier rang du défilé Dries Van Noten. Une vraie démarche de fan de mode – et c'est pour cela qu'on aime aussi Catherine Deneuve. Elle n'a pas été déçue : le maître flamand, qui a livré une fois encore un récital sans fausse note, a fait du bon goût sa marque de fabrique. En l'espèce, l'accueil en champagne et les plateaux de jambon beurre servis au pool de photographes sont une démonstration de la délicatesse du maître des lieux.

Un peu plus tôt dans le réfectoire de la faculté de Paris-3, c'étaient des baguettes qui défilaient dans les sacs de courses du défilé Undercover. Le Japonais Jun Takashi y présentait une collection mettant en lumière le quotidien de la working girl, mère de famille, traversant la journée dans des combinaisons trompe-l'œil. On pouvait aussi y lire une certaine image de la Parisienne comme seuls les créateurs étrangers savent la raconter.

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