Catatonie : voici comment les médecins procèdent pour établir le diagnostic !

Selon le DSM-5, la catatonie est avérée lorsque trois des douze symptômes suivants sont présents : stupeur (aucune activité psychomotrice), catalepsie, flexibilité cireuse (résistance au positionnement par l'examinateur), mutisme, négativisme (opposition ou absence de réponse aux consignes ou stimuli extérieurs), prise de posture contre la gravité, maniérisme (caricature exagérée d'actions normales), stéréotypie (mouvements répétitifs, anormalement fréquents, sans but), agitation, face grimaçante, écholalie (imitation du discours d'autrui) et échopraxie (imitation des mouvements d’autrui).

Les sources médicales associent l’état catatonique à des symptômes psychotiques. C’est-à-dire une dégénérescence psychique similaire à des crises de folies telles que les hallucinations, la négation, la culpabilité pathologique. Alors qu’il ne s’agit guère de folie, mais, selon des hypothèses médicales, de perturbations “végétatives et endocriniennes” que l’on observe le plus souvent dans la schizophrénie. C’est pourquoi les sources médicales associent l’état catatonique à la catalepsie. Une sorte d’état hypnotique très observé dans une crise schizophrène. On note donc qu’un état catatonique est une crise qui s’apparente à la schizophrénie où le sujet manifeste un comportement agité avec des idées délirantes et un sentiment de déréalisation ou même d’hallucinations.

Outre l’observation clinique, le médecin effectue généralement un examen neurologique. Au cours de cet examen, il teste les réflexes, (...)

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