Catastrophe ferroviaire en Grèce : violents heurts entre policiers et manifestants

Quelque 7.500 personnes, selon la police, ont manifesté leur colère devant le Parlement dimanche 5 mars à Athènes après la catastrophe ferroviaire en Grèce qui a fait 57 morts et est imputée à une erreur humaine et des négligences sur le réseau ferré. Les manifestants, qui ont notamment brandi des pancartes «A bas les gouvernements assassins», ont répondu à l'appel des étudiants, des cheminots et des employés du secteur public alors que les trains et le métro sont en grève dans le pays.

De violents heurts ont opposé des policiers et des manifestants lors du rassemblement de protestation. Des manifestants ont mis le feu à des poubelles et lancé des cocktails Molotov. De son côté, la police a répliqué avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes en plein centre de la capitale grecque, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Face au parlement, les manifestants ont lâché des centaines de ballons noirs dans le ciel à la mémoire des victimes de la collision frontale entre un train de voyageurs reliant Athènes à Thessalonique, dans le nord, et un convoi de marchandises mardi 28 février au soir. «Nous ressentons une rage immense», a expliqué à l'AFP Michalis Hasiotis, président du syndicat des experts comptables qui se sont joints au cortège. «L'appât du gain, le manque de mesures prises pour la protection des passagers a conduit à la pire tragédie ferroviaire dans notre pays».

La colère des citoyens ne désemplit pas

Un peu plus tôt dans la journée, le Premier m...


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