Une casserole de moins en vue pour Sarkozy

Nicolas Sarkozy, à la fête de la Violette, célébration organisée par la Droite forte le 4 juillet à la Ferté-Imbault.

L'ancien président serait sur le point d'être débarrassé de l'affaire des pénalités payées par l'UMP.

Nicolas Sarkozy semble sur le point de faire une croix sur l’une des casseroles figurant à son ardoise. Le parquet de Paris a requis le 8 juillet un non-lieu général dans le dossier relatif aux pénalités infligées au candidat battu pour dépassement de frais de campagne à la présidentielle de 2012, mais payées par l’UMP, révèle lundi Le Figaro.

Le procureur de la République de Paris a estimé que les conditions d’un procès ne sont pas réunies. Il évoque des «charges insuffisamment étayées quant à l’élément intentionnel de l’abus de confiance», selon une source proche de l’enquête citée par le quotidien.

L’affaire date de fin 2013. Suite à une condamnation du Conseil constitutionnel invalidant les comptes de campagne du candidat Nicolas Sarkozy, l’UMP prélève de ses comptes déjà exsangues 363 615 euros, correspondant au dépassement constaté, plus une avance forfaitaire de 153 000 euros, et les verse au Trésor public en lieu et place de l’ancien président.

«Affaire terminée» ?

Mais quelques mois plus tard, alors que le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin vient de remplacer Jean-François Copé à la tête de l’UMP (devenue depuis les Républicains), les commissaires aux comptes du parti font part de leurs doutes sur la légitimité du remboursement de la pénalité. Le 6 octobre, est ouverte par le parquet de Paris une information judiciaire pour abus de confiance, complicité et recel.

Les juges Renaud Van Ruymbeke et René Grouman s’emparent de l’enquête. Devant eux, l’ancien président charge son rival François Fillon. Il le suspecte de vouloir l’empêcher de faire son retour en politique. Il dénonce une procédure «instrumentalisée dans le but de l’atteindre personnellement».

L’ancien chef de l’Etat a été placé dans ce dossier sous le statut intermédiaire de témoin assisté, de même que l’ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadze, l’ex-cadre de l’UMP (...)

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