Casino : le tribunal fustige le volet social «insuffisant, léger» du plan de sauvegarde

Coup de théâtre ! Le tribunal de commerce de Paris devait rendre son verdict ce lundi 5 février sur l’avenir du groupe de distribution Casino et décider d’entériner ou non le projet de sauvegarde accéléré du groupe. Si ce rendez-vous paraissait être une simple «formalité», l’audience a pourtant été renvoyée au lundi 12 février. La raison : les avocats du comité social et économique, dont les membres avaient émis un avis défavorable sur ce plan de sauvegarde le 31 janvier, ont plaidé que le volet social était «insuffisant, léger et manquait d’engagement, notamment sur les conséquences des magasins cédés» pour les salariés, nous confie Jean Pastor, porte-parole de l’intersyndicale de Casino, que Capital a interrogé à la sortie de l’audience. En effet, Casino avait annoncé le mois dernier la vente de 288 de ses hypers et supermarchés à Intermarché, Auchan et Carrefour, des cessions qui impliquent 12 000 salariés du groupe.

Alors, cette semaine, les repreneurs de Casino (le consortium composé des hommes d’affaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, adossés au fonds d'investissement Attestor) ont du pain sur la planche. Une réunion entre l’intersyndicale et la direction de Casino doit se tenir mercredi 7 février à Saint-Étienne (Loire) afin de trouver un terrain d’entente et de satisfaire le tribunal de commerce. Les porte-paroles des futurs repreneurs, qui ne prendront les rênes de Casino qu’en mars-avril, et de l’intersyndicale nous ont indiqué être «optimistes quant (...)

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