Caryl Férey, « Okavango » : « En tuant les animaux sauvage, on détruit notre liberté »

En Namibie, à la frontière de l’Angola et du Botswana, se déploie une nature à la beauté sauvage… et impitoyable. Parmi les plus dangereux prédateurs, ne cherchez pas le léopard, le crocodile ou le lion. Non, ici, c’est bien l’homme qui est le plus redoutable.

Pour preuve, le cadavre d’un jeune inconnu retrouvé dans la réserve de Wild Bunch, un paradis animalier créé par l’intrigant John Latham. La ranger Solanah Betwase, qui lutte avec acharnement contre le braconnage, va enquêter sur ses terres pour tenter de découvrir l’auteur du meurtre. Qui est impliqué ? L’insaisissable Scorpion, trafiquant international qui fait affaire avec de riches Chinois, amateurs de cornes de rhinocéros ? Ou John lui-même, vieux bougon qu’il ne faut pas prendre à rebrousse-poil, et qui n’hésiterait pas à se venger de ceux qui massacrent la faune. Un homme dont le passé trouble ne manque pas d’intriguer Solanah…

Après « Zulu », Caryl Férey fait un retour canon en Afrique pour un thriller où ­s’invitent ces grands fauves qui le fascinaient, enfant, dans « Daktari ». Des créatures qu’il n’a jamais cessé d’admirer. Au point de rêver de trucider, dès 6 ans, ceux qui, dans un documentaire, se vantaient d’avoir ­éliminé le ­dernier guépard d’Asie.

Tout est lié : écologie, réchauffement climatique, capitalisme.

Caryl Férey

Depuis, l’indignation ne l’a plus quitté, et sa revanche littéraire fait des étincelles. « Je trouve des choses révoltantes, alors j’écris, explique Férey. J’essaie de fa...


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