Carte Vitale, retraités à l’étranger… Le plan antifraude sociale du gouvernement

Gabriel Attal, le ministre de l'Action et des Comptes publics, envisage de fusionner la carte Vitale avec la carte d'identité pour lutter contre la fraude sociale.  - Credit:ANDREA SAVORANI NERI / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Gabriel Attal, le ministre de l'Action et des Comptes publics, envisage de fusionner la carte Vitale avec la carte d'identité pour lutter contre la fraude sociale. - Credit:ANDREA SAVORANI NERI / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a dévoilé ce lundi un vaste plan de lutte contre la fraude sociale qui doit permettre de faire des économies et de doubler les redressements d'ici à 2027. Ces annonces interviennent trois semaines après un premier plan centré sur la lutte contre la fraude fiscale. « La fraude sociale, comme la fraude fiscale, est une forme d'impôt caché sur les Français qui travaillent », a déclaré le ministre dans un entretien au Parisien. La fraude aux prestations sociales seule est évaluée entre 6 et 8 milliards d'euros par an, selon la Cour des comptes.

Le ministre se donne 10 ans pour mener le chantier, avec une première étape, à savoir avoir, en 2027, « deux fois plus de résultats qu'en 2022 ». Les redressements ont déjà augmenté de 35 % depuis cinq ans. Il promet pour cela la création de mille postes supplémentaires durant ce quinquennat et un investissement de 1 milliard d'euros dans les systèmes d'information. À LIRE AUSSIFraude fiscale : Gabriel Attal a-t-il inventé un service de renseignements qui existe déjà ? Allocations, cartes Vitale, retraités à l'étranger… Le ministre a détaillé tout un train de mesures à plus ou moins brèves échéances. Il veut notamment « renforcer » les conditions de résidence en France « pour bénéficier d'allocations sociales ».

  • L'accès aux allocations durci

Il faudra désormais passer neuf mois de l'année dans le pays, contre six prévus actuellement, pour bénéficier des allocat [...] Lire la suite