Caribe Wave, épisode 7 : où l'on hacke les autoradios pour donner l'alerte au tsunami

Le service RDS permet d'afficher du texte sur la radio des voitures. Pourquoi ne pas s'en servir pour les risques de catastrophes naturelles ?

Seize hackeurs, en mission en Guadeloupe, veulent montrer que la diffusion des alertes aux catastrophes naturelles doit passer par tous les moyens technologiques, des smartphones aux voitures.

Cette semaine, Libération est embarqué avec l’équipe de l’association Hand (Hackers Against Natural Disasters) dans l’exercice annuel d’alerte au tsunami dans les Antilles : Caribe Wave.

«Un séisme de magnitude 8.3 s’est produit dans les Petites Antilles aujourd’hui à 14 heures UTC.» Heureusement que le tweet était précédé de la mention «[Exercice]» pour ne paniquer personne… Mardi dernier à 10 heures locales, une vingtaine de messages similaires ont ainsi été publiés sur le compte de @Hand_HackersND pour simuler l’information que l’on pourrait diffuser en temps réel sur les réseaux sociaux en cas de tsunami.

[EXERCICE] Suite au séisme de magnitude 8.3 dans Les Petites Antilles un raz-de-marée se propage actuellement. #CaribeWave2017 pic.twitter.com/Vi4sVM8Kks

— HAND.team (@HAND_HackersND) 21 mars 2017

[EXERCICE] #tsunami: la première vague de 20.1m vient de frapper POINT A PITRE #CaribeWave2017 pic.twitter.com/yqMxAoD9uU

— HAND.team (@HAND_HackersND) 21 mars 2017

«Ça permet de donner un peu de réalisme à l’exercice Caribe Wave», explique Corentin Larose. Cet entrepreneur du numérique, notamment cofondateur de la plateforme de recrutement Qapa et attaché aux valeurs de l’open source, a développé un petit outil pour tweeter l’arrivée de la vague minute par minute. Les heures ont été récupérées dans le cahier de l’Unesco (ici en PDF) qui définit le scénario de l’exercice Caribe Wave, et chaque message est accompagné d’une carte localisant la ville touchée. «Par le côté spectaculaire et dramatique, on pique la curiosité des gens sur cet exercice.»

Corentin Larose prépare la diffusion automatique des tweets au QG des hackers, à Marie-Galante. Photo DR

Le but est de multiplier les canaux de diffusion pour prévenir un maximum d’habitants et de touristes, en s’adressant à eux là où ils (...)

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